Cours sur le système immunitaire expliquant l'anté-immunité, l'immunité innée avec la réaction inflammatoire aiguë, l'immunité adaptative et la vaccination.
[...] Méningites et septicémies à méningocoque C : Pour les adultes non vaccinés dans l'enfance ou l'adolescence, la vaccination est recommandée jusqu'à 24 ans inclus. Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite : Rappel à 45 ans. Seniors (à partir de 65 ans) Rester en bonne santé et en forme après 65 ans passe aussi par la vaccination. De nombreuses maladies infectieuses peuvent occasionner des complications d'autant plus importantes que l'on prend de l'âge ou que l'on est atteint de pathologie(s) chronique(s). Il est donc essentiel de se protéger en fonction des recommandations vaccinales. [...]
[...] Le principe de la vaccination Lors d'un premier contact avec un antigène donné, l'organisme réagit en mettant en place une réponse primaire : le taux maximum en anticorps est atteint au bout d'une semaine environ et décroît rapidement pour devenir presque nul au bout de quatre à cinq semaines. La protection n'est donc pas immédiate et la maladie ou les symptômes apparaissent. Lors d'un deuxième contact avec le même antigène, la réponse secondaire est plus rapide et plus efficace : le taux d'anticorps augmente très rapidement et atteint des valeurs nettement supérieures au taux obtenu lors de la réponse primaire. L'individu ne développe pas la maladie, il a acquis une immunité. Comment cela se passe-t-il ? [...]
[...] L'histoire de la vaccination va se poursuivre. En 1888, les Français Emile Roux et Alexandre Yersin montrent que la bactérie responsable de la diphtérie sécrète une toxine responsable des symptômes de la maladie. Deux ans plus tard, un médecin danois montre qu'il en est de même pour la bactérie responsable du tétanos. Emil Behring et Shibasaburo Kitasato, du laboratoire de Robert Koch à Berlin, découvrent que l'injection à des cobayes de toxine diphtérique ou tétanique partiellement inactivée les protège contre une inoculation du bacille. [...]
[...] Le nom de vaccination est donné à cette opération. Le perfectionnement et la généralisation de la vaccination antivariolique permettront l'éradication de cette maladie en 1980. Un siècle plus tard, Louis Pasteur comprend que les maladies contagieuses sont dues à des microbes et suppose que la vaccine pourrait représenter une forme atténuée de la variole. Une idée le saisit : des formes atténuées d'autres microbes ne pourraient-elles pas protéger contre les maladies qu'ils provoquent ? Dès 1879-1881, il applique sa théorie à des maladies d'animaux d'élevage, le choléra des poules et le charbon des ovins et bovins. [...]
[...] Ces « anatoxines » deviendront les constituants de base de nos vaccins antidiphtérique et antitétanique. Ramon découvrira également le rôle des adjuvants, à cette époque des composés d'amidon, qui accroissent considérablement l'efficacité de la vaccination. En 1926, des chercheurs britanniques et allemands obtiendront des résultats supérieurs avec l'hydroxyde d'aluminium, qui sera largement utilisé par la suite. Dans les années 1930, l'américain Jonas Salk met au point le premier vaccin contre la grippe grâce à des virus atténués cultivés sur un liquide purifié issu d'œuf de poule. [...]
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