Pancréas, nerfs vague et splanchnique, chyme, régulation
Le pancréas correspond à une glande annexe du tube digestif, d'importance majeur dans la digestion, par ses fonctions à la fois endocrine et exocrines. Sa fonction exocrine sera étudiée ici, notamment autour du canal excréteur, le canal cholédoque, entouré de ses nombreuses cellules acineuses formant un tissu diffus. En effet, ce canal permettant la diffusion de la bile continuellement par ses nombreuses ramifications, admet également le recueil des sucs pancréatiques. L'objectif de ce travail est de mettre en évidence les différentes manières avec lesquelles les sécrétions du pancréas sont régulées, à savoir d'un point de vue hormonal avec sécrétion de CCK et de sécrétine suite à l'arrivée du chyme gastrique, puis une régulation nerveuse via la stimulation du nerf pneumogastrique produisant un suc épais et riches en enzymes. L'utilisation de substances inhibant ces sécrétions telles que l'atropine, seront également à l'étude afin d'augmenter l'effet des agonistes tels que la pilocarpine.
Le canal cholédoque se déversant par la suite dans le duodénum, c'est sur cet organe que nous étudierons les sécrétions pancréatiques. Dans un premier temps, par étude de la régulation hormonale, il s'agit de couper toute sécrétion biliaire afin de pouvoir étudier les sécrétions du suc pancréatique. Cette étape est primordiale afin de visualiser les variations de celles-ci lors des d'injections de substances mimant l'arrivée du chyme gastrique ou l'état basal, par injection de solution physiologique.
Pour cela, un cathéter sera relié au canal cholédoque d'une part, et à une règle graduée d'autre part. Ceci permettant de noter l'augmentation de cette sécrétion par l'utilisation d'une solution acide (HCl), mais également la vitesse de cette sécrétion, ayant un rôle dans la digestion.
Enfin, le retour à l'état initial après cette expérimentation, sera étudié, de manière à identifier le temps approximatif, suite à un repas, nécessaire pour un cycle de digestion complet.
Suite à la réalisation de ces manipulations, on pourra étudier secondairement la régulation nerveuse de ces sécrétions, par stimulation du nerf pneumogastrique, via l'utilisation de la pilocarpine, dont le rôle est identique à celui de l'acétylcholine. Agissant sur les récepteurs muscariniques, la pilocarpine augmente les sécrétions pancréatiques.
[...] Cette sécrétion pancréatique s'écoule dans le canal Wirsung qui se joint au canal Cholédoque. Ce dernier déverse son contenu, constitué de bile et de suc pancréatique, dans le duodénum. Figure 2 : Schéma d'un acinus de pancréas Réf : http://education.vetmed.vt.edu/curriculum/vm8054/labs/Lab20/Examples/exexopnc.htm 1 La sécrétion provenant du pancréas joue un rôle majeur dans la digestion des aliments. En effet, en réponse à l'arrivée des protéines et des graisses dans le duodénum, le pancréas libère de grandes quantités d'amylases qui digèrent les glucides, de la trypsine et de la chymotrypsine qui digèrent les protéines et la lipase qui digère les triglycérides (sécrétion ecbolique). [...]
[...] Ces derniers neutralisent l'acidité gastrique et facilitent ainsi la digestion suite à l'augmentation importante de d'ions H + mimés par la solution de chlorure d'hydrogène. L'ensemble de cette expérimentation à permit de mettre en évidence la régulation des sécrétions au niveau du pancréas. [...]
[...] Un fil entre le duodénum et l'artère duodénale est mis en place. Une petite incision peut ainsi être effectuée afin de placer la canule dans le duodénum, en direction du jéjunum. Puis le cathétérisme du canal cholédoque est réalisé pour obtenir des sucs pancréatiques les plus purs possibles. Soit nous posons un cathéter pour permettre la dérivation des sécrétions biliaires. Ceci consiste à passer un fil sous le cholédoque puis faire une hémisection et introduire le cathéter et ligaturer. Il faut passer un autre fil sous le cholédoque à la sortie du foie pour stopper l'excrétion de la bile. [...]
[...] Puis le cathétérisme du canal cholédoque est réalisé pour obtenir des sucs pancréatiques les plus purs possibles comme vu précédemment. De plus, le cathétérisme de la veine jugulaire est réalisé. Il suffit ensuite d'écarter la graisse environnante et de dégager la veine de ses adhérences conjonctives. La ligature du coté céphalique de la veine est effectuée après gonflage de celle-ci par pression du cœur. Enfin, une hémisection de la veine est effectuée, dans laquelle il y a introduction du cathéter en direction du cœur. [...]
[...] V-Conclusion Au repos, la sécrétion est quasi nulle, et ce n'est que lors de la prise des aliments, que l'on peut mettre en évidence une augmentation des sécrétions, suivant une courte période de latence. Dans un premier temps, il y a intervention du système nerveux, entrainant un apport de suc gastrique dans le duodénum, avant l'arrivée des aliments. En effet, cette phase dépend de 14 l'innervation parasympathique via le nerf vague. Ceci permet de préparer le tube digestif à l'arrivée des aliments, et alerte les systèmes sécrétoires. Il s'agit de la phase céphalique. [...]
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