Différentes études ont permis le développement de stratégies d'immunothérapie anti-tumorale, utilisant principalement les lymphocytes T cytotoxiques CD8+. L'objectif étant de générer une réponse immunitaire chez les patients. De nombreux protocoles de vaccination ont été développés, impliquant différents procédés de délivrance de l'antigène.
Dans le but d'obtenir une présentation par le CMH-I, les cellules dendritiques peuvent être chargées en antigènes selon diverses méthodes. Les protéines ou peptides peuvent être injectés directement au patient ou chargés ex vivo dans les cellules présentatrice d'antigènes (CPA).
Alternativement, on peut immuniser en injectant dans les CPA, la séquence d'ADN codant pour un antigène tumoral. Ces approches peuvent être utilisées en combinaison avec des adjuvants tels que les cytokines. En effet, il est maintenant prouvé, pour qu'une réaction immunitaire soit déclenchée, l'antigène doit être associé à certains signaux tels que les cytokines, ou encore des molécules issues de pathogènes microbiens. Cet ensemble d'adjuvant est regroupés sous le terme de « signal de danger »
Cependant, les vecteurs viraux et non-viraux développés pour la thérapie anticancéreuse s'avéraient d'efficacité variable. C'est dans ce contexte que ces dernières années, des vecteurs bactériens vivants atténués ont été élaborés (E.coli, Salmonella et Listeria monocytogenes) 21 notamment car ils induisent un signal de danger, et de ce fait ne nécessite pas d'adjuvant.
[...] Le mutant OST montre une croissance plus rapide grâce notamment à un temps de latence très court. Ce qui n'est pas le cas de la souche sauvage CHA, qui malgré un temps de latence d'une heure parvient à atteindre une DO600 de 2 en quatre heures. Alors que la souche mutante OAL a une croissance plus lente avec des temps de latence et de doublement important, au bout de cinq heures de culture elle atteint une DO600 de 1,6. Figure 7 : Croissance de différentes souches dans milieu EXCELL7 complémenté. [...]
[...] La manipulation consiste de partir d'une solution bactérienne à une DO600 de nous ajoutons l'IPTG afin d'induire une production de protéine. Lorsque la DO600 à atteint environ 1.7 nous centrifugeons et nous précipitons les protéines. En ce qui concerne la manipulation de concentration et sécrétion, nous partons d'une DO600 de 0,2 dans un volume de 10 ml, lorsque la DO600 atteint 1,7 nous centrifugeons 5 min à 9000g afin de recueillir seulement les bactéries que nous allons concentrer dans 1 ml de milieu contenant IPTG + EGTA + MgCl2 + CB 30, afin de faire secréter la protéine Précipitation et dénaturation des protéines Le surnageant de la culture bactérienne est recueilli après centrifugation de l'échantillon de culture pendant 15 minutes à 13000 rpm. [...]
[...] Comme nous l'avons vu pour le milieu EXCELL7, le défaut de croissance peu être aussi dû à la souche. De plus, nous avons remarqué que si nous laissons pousser les bactéries pendant la nuit nous obtenons des DO600 sont proche du milieu témoin. Le second objectif de ce travail a été de déterminer un protocole de congélation pour la souche OAL-GP100, nous avons tout d'abord évalué les conditions de conservation dans le milieu LB avant de l'appliquer au milieu EXCELL7. [...]
[...] Production of exotoxin A by Pseudomonas aeruginosa in a chemically defined Medium. Infection and Immunity : 132-138. Denis, C.; Beal, C.; Bouix, M.; Chamba, J-F.; Jamet, E.; Ogier, J-C.; Panoff, J-M.; Rault, A.; Thammavongs, B.; Thierry, A. (2006) Congélation de micro-organismes d'intérêt laitier: optimisation des conditions d'adaptation des souches avant congelation et condition de remise en culture après congelation. BRG 6 : 433- : Detmer, A.; Glenting, J. (2006). Live bacterial vaccines- a review and identification of potential hazards. Micobial cell factories : Finck-Barbançon, V. [...]
[...] Le travail réalisé au laboratoire, concerne une approche vaccinale particulière utilisant le système de sécrétion de type III (SSTT) de Pseudomonas aeruginosa comme outil de vectorialisation de protéines. Ce système permet l'injection directe des protéines dans le cytoplasme de cellules, et peut être utilisé pour induire une présentation antigénique restreinte au CMH-I et ainsi activer les CTL-CD8+. Les travaux du laboratoire4 ont en effet montré l'intérêt de ce vecteur en immunothérapie anti-tumorale Pseudomonas aeruginosa Pseudomonas aeruginosa est un bacille Gram négatif, qui est présent notamment dans le sol et les milieux aquatiques. [...]
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