Reins, diurèses aqueuse et osmotique, régulation, homéostasie, mannitol et éthanol
Le rein est un organe indispensable chez l'homme, mais également complexe dans son rôle de régulation de l'homéostasie principalement. En effet, ses fonctions sont aujourd'hui assez bien connues, de même que ses diverses excrétions permettant d'éliminer les déchets de l'organisme. Les mécanismes mis en jeu sont nombreux, et sont simulés par l'injection dans un premier temps, de solution physiologique permettant d'augmenter l'osmolarité du plasma. La première diurèse mise en place, c'est-à-dire l'excrétion urinaire via le rein, correspond à la double diurèse aqueuse et osmotique. Pour cela l'injection simultanée d'éthanol et de mannitol va permettre de retenir l'eau au niveau rénal pour le mannitol, mais également l'inhibition de la synthèse de l'hormone antidiurétique par l'injection d'éthanol, associé à la déshydratation créée par ce dernier.
Cette diurèse montre un résultat d'augmentation de l'excrétion hydrique prouvant qu'effectivement les diurétiques testés inhibent la réabsorption rénale d'eau, tout en montrant l'importance de l'ADH dans cette régulation.
Dans un second temps, une diurèse aqueuse est simulée sur les reins d'un rat par l'utilisation d'éthanol entrainant une diminution de la pression osmotique du sang. Comme précédemment, il y a inhibition de la synthèse d'ADH. Dans ce cas, l'excrétion hydrique est plus faible que pour la double diurèse, dû à l'addition de diurétiques inhibant davantage la réabsorption d'eau.
Cette expérimentation permet la mise en évidence des différents mécanismes impliqués dans cette excrétion, en augmentant les phénomènes simulant un effet des plus ressemblants aux conditions physiologiques.
[...] Les récepteurs M1 modulent le plateau du potentiel d'action, les récepteurs M2 sont plus particulièrement impliqués dans l'activation d'un courant potassique. Les récepteurs M3 et M4 activeraient des courants potassiques. L'innervation sympathique et parasympathique est néanmoins nécessaire à l'adaptation de la fonction cardiaque. La fréquence de la formation des impulsions peut être modifiée, avec un effet chronotrope négatif, par le système parasympathique, et positif par le système sympathique. De même pour la vitesse de conduction de l'excitation, avec un effet dromotrope négatif par le parasympathique et inversement pour le système sympathique II Matériels et méthodes Anesthésie par cathétérisme de la veine marginale externe Le modèle d'étude animal correspond à un lapin albinos. [...]
[...] L'application de ces différentes substances a ainsi permis de mettre en évidence les propriétés du fonctionnement cardiaque (automatisme, excitabilité, contractilité . ) et de sa régulation. Sommaire I Introduction 1 II Matériels et méthodes 2 Anesthésie par cathétérisme de la veine marginale externe Préparation de l'appareil de Langendorff Préparation des solutions Prélèvement du cœur III Résultats Contractions basales Injection de solution hyposodique Injection de solution hypopotassique Injection de solution sans calcium ni magnésium Injection de la gamme de dilution de l'adrénaline Injection de la gamme de dilution d'acétylcholine IV Interprétation Discussion 23 V Conclusion 24 I Introduction L'activité contractile cardiaque est fondamentale pour la circulation sanguine et par conséquent pour l'approvisionnement de l'organisme entier en nutriments et en oxygène. [...]
[...] Or en condition hypopotassique, ayant peu de potassium extracellulaire, il aura tendance a encore plus sortir de la cellule, entrainant une hyperpolarisation, soit la cellule devient moins excitable et la fréquence diminue. De plus, la pompe Na/K ATPase fonctionne moins bien dans ces conditions. Une accumulation de sodium s'exerce dans le milieu intracellulaire, entrainant un changement de l'échangeur Na+/Ca2+ qui sort du sodium et fait rentrer du calcium au lieu du contraire, ceci étant donc à l'origine de l'augmentation de l'amplitude des contractions comme le montre les résultats au cours de cette expérimentations Solution sans calcium ni magnésium Le rôle primordial et déclencheur de la contraction est le calcium. [...]
[...] Celui-ci est également caractérisé, en plus de son automatisme, par son excitabilité et sa conduction. L'automatisme du cœur est donc induit au niveau du nœud sinusal, qui se dépolarise spontanément et envoi des impulsions électriques de façon rythmique. Ainsi après chaque repolarisation, le potentiel diastolique augmente jusqu'à atteindre le seuil où à lieu le potentiel d'action. De cette manière, ce potentiel se propage de cellule en cellule via les gap-jonctions, permettant de rendre le cœur en activité dans sa totalité. [...]
[...] L'intubation de l'aorte doit être effectuée sans dégrader les valves sigmoïdes. Enfin, après ligature du cœur, la purge permet d'observer la décoloration du réseau coronaire. Le cœur est enfin placé au niveau de l'appareillage, relié également par l'apex à l'enregistreur Le schéma suivant montre le montage correspondant aux cuves, jusqu'à l'enregistreur, en passant par la perfusion du cœur: 3 Figure 2 : Schématisation de l'appareil de mesure 4 III Résultats Contractions basales Lors de cette analyse, la solution de Mac Ewen glucosé est perfusée de manière régulée afin de paramétrer à nouveau l'enregistreur si besoin, mais surtout de visualisé les contractions et relaxations du cœur, démontrant son activité rythmique maintenu hors de son milieu, grâce au capteur relié à l'apex et au capteur. [...]
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