Caractérisation des nerfs impliqués dans la régulation de la pression artérielle

Thèmes abordés

Pression artérielle, régulation nerveuse, nerf vague, De cyon et sympathique

Résumé du document

La pression artérielle est liée à deux facteurs, l'élasticité des artères et le volume de sang propulsé. Pour que la pression varie, il suffit que l'un ou l'autre de ces facteurs soit modifié. La pression artérielle dépend de mécanismes nerveux, chimiques et rénaux qui modifient le débit cardiaque, la résistance périphérique et le volume sanguin. Au cours du cycle cardiaque, elle atteint un maximum, la pression systolique, et un minimum, la pression diastolique. En stimulant le systéme neurovégétatif et en appliquant des neuromédiateurs, il est possible d'étudier l'évolution de la pression artérielle, ce qui a été réalisée dans ces travaux pratiques.

Une stimulation de trois nerfs différents a été réalisée pour déterminer quel est le nerf qui doit influencer sur la pression artérielle. En effet, après la stimulation d'un certain nerf, une baisse de pression a été observée, il en a été donc conclut qu'il s'agissait du nerf vague car selon la littérature, il a un effet chronotrope négatif.

Puis une injection d'adrénaline suivit d'une injection d'acétylcholine a été réalisée. L'adrénaline a entrainé une augmentation de la pression artérielle en se liant aux récepteur β1 du coeur et aux α1 des vaisseaux sanguins par augmentation du débit cardiaque. L'injection d'acétylcholine a entrainé une diminution de la pression artérielle en mimant la stimulation du nerf vague.

Enfin une injection d'atropine puis d'acétylcholine a été réalisée. N'ayant pas attendu la fin de l'effet de l'adrénaline sur la pression artérielle, nous n'avons pas pu constater l'effet flagrant de l'atropine. Soit, l'injection de l'acétylcholine précédé de l'injection d'atropine aurait du donner une diminution plus faible de la pression artérielle par rapport à l'injection d'acétylcholine seule, du fait que l'atropine est un antagoniste de l'acétylcholine et donc diminue son effet.

En conclusion, ce TP nous a permis de mettre en évidence les principes qui régulent la pression artérielle. La pression artérielle varie en fonction de plusieurs facteurs notamment le débit cardiaque et la résistance périphérique eux-mêmes sous contrôle nerveux soit parasympathique ou sympathique. De plus, l'étude de molécules pharmaceutiques comme l'atropine a permis de déterminer que le traitement d'une hypotension pourrait être traité par cette molécule.

Extraits

[...] En conclusion, ce TP nous a permis de mettre en évidence les principes qui régulent la pression artérielle. La pression artérielle varie en fonction de plusieurs facteurs notamment le débit cardiaque et la résistance périphérique eux-mêmes sous contrôle nerveux soit parasympathique ou sympathique. De plus, l'étude de molécules pharmaceutiques comme l'atropine a permis de déterminer que le traitement d'une hypotension pourrait être traité par cette molécule. Sommaire I Introduction II Matériels et méthodes Anesthésie Dissection Cathétérisme de la veine marginale externe Cathétérisme de la veine saphène Intubation de la carotide Préparation des nerfs Mise en place et calibration de l'enregistreur Expérimentation III Résultats Conditions basales Stimulation des nerfs a et c droit et b et c gauche Stimulation des nerfs b droit et a gauche Injection d'adrénaline puis d'acétylcholine Injection d'atropine puis d'acéthylcholine IV Discussion Stimulation des nerfs Injection d'adrénaline Injection d'acéthylcholine et d'atropine V Conclusion I Introduction La pression artérielle a pour principal rôle l'écoulement sanguin. [...]

[...] Dans un premier temps, stimulation des nerfs disséqués au niveau de leurs bouts centraux. Le nerf de Cyon étant un nerf sensitif, de même que le nerf de Hering, devrait jouer un rôle 2 modérateur dans la pression artérielle. En parallèle, on stimulera l'extrémité périphérique des nerfs pour n'observer aucun effet puisqu'il ne s'agit pas de nerfs effecteurs. La stimulation de différentes extrémités, tout en observant les effets nous permettra d'identifier le type de nerf (afférent, efférent ou centripète). L'injection des neurotransmetteurs sur les trois types de nerfs étudiés permettra de faire un lien entre les stimulations et les voies utilisées. [...]

[...] Les influx sympathiques ou parasympathiques en direction du cœur et des vaisseaux sont ainsi inhibés ou stimulés afin de ramener la pression artérielle à des valeurs normales. Ce TP nous a permis de mettre en évidence les principes qui régulent la pression artérielle, ainsi que de mettre en relation ces mécanismes avec ceux régulant l'activité cardiaque. La pression artérielle varie en fonction de plusieurs facteurs notamment le débit cardiaque et la résistance périphérique eux-mêmes sous contrôle nerveux. Il aurait été intéressant d'étudier la régulation hormonale de la pression artérielle par le système rénine-angiotensine ou encore l'ADH. [...]

[...] L'injection d'acétylcholine a entrainé une diminution de la pression artérielle en mimant la stimulation du nerf vague. Enfin une injection d'atropine puis d'acétylcholine a été réalisée. N'ayant pas attendu la fin de l'effet de l'adrénaline sur la pression artérielle, nous n'avons pas pu constater l'effet flagrant de l'atropine. Soit, l'injection de l'acétylcholine précédé de l'injection d'atropine aurait du donner une diminution plus faible de la pression artérielle par rapport à l'injection d'acétylcholine seule, du fait que l'atropine est un antagoniste de l'acétylcholine et donc diminue son effet. [...]

[...] Lors de la stimulation du nerf vague droit b sur le bout central, la diminution de la pression artérielle n'est pas flagrante. En effet, le message ne peut plus passer que ce soit par le nerf droit ou gauche étant donné qu'ils ont été sectionné tous les deux. Injection d'adrénaline L'injection d'adrénaline a pour effet une augmentation de la PA. Cela pourrait correspondre à une action de l'adrénaline à la fois sur le cœur et sur les vaisseaux. Sur le cœur, l'adrénaline a pour effet en se fixant sur les récepteurs β1 une augmentation de la fréquence et de la force de contraction cardiaque, une augmentation du débit cardiaque et donc la PA sont alors engendrés Figure 32 : Mécanisme induit par l'action de l'adrénaline sur les récepteurs β 1 présent au niveau du cœur Ref : Atlas de poche de Physiologie 3éme édition, S. [...]