L'ADN (acide désoxyribonucléique) est une molécule que l'on trouve dans tous les organismes vivants. Cette molécule est présente dans le noyau des cellules eucaryotes, dans le cytoplasme des cellules procaryotes, dans la matrice des mitochondries ainsi que dans les chloroplastes. Certains virus possèdent également de l'ADN encapsulé dans leur capside. On dit que l'ADN est le support de l'hérédité car il constitue le génome des êtres vivants et se transmet en totalité ou en partie lors des processus de reproduction. Il est à la base de la synthèse des protéines.
Mais il est soumis continuellement à des agents génotoxiques d'origine endogène (radicaux libres, instabilité chimique des bases nucléiques) ou exogène (rayons UV, radiations ionisantes, cancérogènes, chimiques) qui modifient sa structure. De nombreuses voies de réparations sont capables de détecter la présence des lésions de l'ADN et de les réparer de façon fidèle. Mais une déficience dans ces activités de réparation, se traduit par l'accumulation de lésions et donc après transcription de l'ADN et traduction, par l'apparition de mutations au niveau de la protéine. Si les mutations apparaissent sur les gènes gouvernant la stabilité génétique, l'individu atteint aura plus de risques de développer de nombreux cancers.
Il existe différentes maladies touchant un des systèmes de réparation de l'ADN, appelé NER. La Xéroderma Pigmentosum est l'une d'elle. Elle a été décrite en 1870 par Moritz Kaposi, dermatologue Hongrois, comme une photodermatose d'origine génétique rare, et se caractérise par une sensibilité excessive de la peau. C'est une maladie mono génique à transmission autosomique et récessive. La fréquence d'individus atteints par la Xéroderma Pigmentosum, varie de une naissance pour un million en Europe, à une naissance pour cent mille au Japon, au Moyen Orient ou au Maghreb. En France, le nombre de malades est estimé entre trente et soixante individus atteints. Les symptômes sont « des coups de soleil » après une courte exposition à la lumière du soleil, la présence de lentigines (taches de rousseur importantes) au niveau du visage avant l'age de deux ans, une peau sèche, épaisse, avec des anomalies de la pigmentation, et des érythèmes sévères.
La première partie de ce travail s'attachera à décrire la maladie. La seconde partie traitera le mécanisme NER. Enfin, la dernière partie rendra compte des améliorations possible en ce qui concerne les malades.
[...] Il faut donc répertorier les lésions très régulièrement, en voyant les patients en consultation tous les deux mois environ. Conclusion Certaines maladies telles que le SIDA, les myopathies sont très connues du grand public car elles touchent un grand nombre de personnes et sont très médiatisées. Pourtant il en existe bien d'autre, certes moins connues mais aux conséquences tout aussi dramatiques. Nous avons donc choisi le cas de la Xéroderma Pigmentosum, car étant une maladie infantile elle nous a beaucoup touché et sensibilisé, c'est pour cela que nous souhaitions la développer et la faire connaître. [...]
[...] Mais il faut dire que la médecine progresse de jour en jour et que prochainement il sera s'en doute possible d'aider ces personnes en difficulté. En attendant ce jour, c'est un message d'espoir et d'encouragement qu'il faut donner à tous ces enfants et leur famille, pour les soutenir dans leur quotidien et les aider par différentes actions (dons, témoignages ) à faire de leur vie une grande vie Bibliographie indicative Daniel J Wattendorf, Kenneth H Kraemer, Xeroderma Pigmentosum in GeneTests: Medical Genetics Information Resource (database online). Copyright, University of Washington, Seattle. [...]
[...] La Xeroderma Pigmentosum 1. L'« apparition de la maladie Les symptômes Dès la première exposition au soleil apparaissent des colorations rouges sur la peau qui gonfle et sur laquelle apparaissent des cloques. Progressivement une poïkilodermie (peau ne contenant pas suffisamment de pigments associé à une ouverture du calibre des vaisseaux superficiels du derme c'est-à-dire de la couche moyenne de la peau) s'installe. Vers l'âge de trois ou quatre ans se constituent les tumeurs cutanées qui sont tout d'abord bénignes et qui se cancérisent progressivement (épithélioma, mélanome). [...]
[...] La Xéroderma Pigmentosum est l'une d'elle. Elle a été décrite en 1870 par Moritz Kaposi, dermatologue hongrois, comme une photodermatose d'origine génétique rare, et se caractérise par une sensibilité excessive de la peau. C'est une maladie mono génique à transmission autosomique et récessive. La fréquence d'individus atteints par la Xéroderma Pigmentosum, varie d'une naissance pour un million en Europe, à une naissance pour cent mille au Japon, au Moyen-Orient ou au Maghreb. En France, le nombre de malades est estimé entre trente et soixante individus atteints. [...]
[...] Espoirs et surveillance thérapeutiques Les progrès biotechnologiques récents laissent entrevoir de nouvelles voies thérapeutiques. Complémentation du défaut biologique par une enzyme de réparation. L'endonucléase V (nucléase, qui coupe un brin d'acide nucléique en brins plus courts) du bactériophage (qui attaque les bactéries) T4 (T4N5) est spécialisée dans la réparation des lésions les plus fréquemment induites par les UV sur l'ADN, les dimères de pyrimidines. Cette enzyme fonctionne aussi dans les cellules humaines où elle peut complémenter le défaut génétique des cellules de xeroderma pigmentosum. [...]
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