Depuis la nuit des temps, l'Homme s'est toujours interrogé sur ses origines. D'où vient-il ? Comment la Vie est-elle apparue sur Terre ? Aujourd'hui, la science nous permet d'envisager plusieurs hypothèses pour répondre à ces questions.
Ainsi, nous nous posons désormais la question de savoir si les processus qui ont permis son apparition pourraient se produire ailleurs, ou se sont déjà produits.
Avec l'avancée de l'exploration spatiale dès les premières missions Apollo, en 1969, ces questionnements sont devenus le thème central d'un nouveau domaine de recherche : l'exobiologie. Il s'agit de l'étude des origines et de l'évolution de la Vie dans l'Univers. Cette recherche scientifique d'une vie extraterrestre a ceci d'intéressant qu'elle concerne un nombre important de domaines scientifiques et qu'elle est relativement récente.
Nous tenterons donc, après avoir présenté les conditions de l'évolution de la Vie sur Terre, de répondre à une problématique synthétisant la notion d'exobiologie : comment les conditions qui ont permis le développement de la Vie sur Terre pourraient-elles être réunies sur d'autres planètes ?
[...] Il est donc désormais peu probable que cette roche abrite un quelconque organisme martien. L'étude d'une autre météorite originaire de Mars, découverte en Égypte en 1911, a révélé la présence de tunnels microscopiques quasiment identiques aux canaux laissés par certaines bactéries dans les roches terriennes. Hélas, les chercheurs n'ont pas pu extraire le moindre échantillon d'A.D.N. de ces canaux. Cependant, une telle preuve en faveur de vie martienne alimente encore un peu plus le débat concernant la présence d'une quelconque cellule vivante abritée par la planète rouge. [...]
[...] L'ichtyostega est donc un tétrapode avec des caractères de poisson. Squelette d'ichthyostega http://lyc-ferry-conflans.ac- versailles.fr/public/SVT/Terminales/ciavatti/evolution/histoire/sortie/ichth yos.htm Nous avons donc vu que les scientifiques ont formulé jusqu'ici deux hypothèses pour expliquer l'origine de la Vie sur Terre. D'une part, les cellules pourraient résulter de transformations chimiques ayant eu lieu à sa surface. D'autre part, on suppose que divers objets célestes comme les comètes ou les astéroïdes, en s'écrasant sur notre planète, auraient amené les micro-organismes qui ont permis le développement de la Vie sur celle- ci La Vie dans l'Univers Les physiciens ont longuement étudié les propriétés des différentes forces qui existent dans notre univers : force de gravité pour les étoiles et les planètes, force électromagnétique pour les atomes et les molécules, forces nucléaires (la forte et la faible) pour les noyaux et les nucléons. [...]
[...] - Une souche surnommée Starin 121 est capable de survivre à 121°C. - La bactérie Sulfolobus acidocaldarius est à la fois acidophile (c'est-à- dire qu'elle croît à un pH de 2 ou et hyperthermophile (c'est-à-dire qu'elle possède un taux de croissance optimum lorsque la température se situe aux alentours de 80°C.) - La bactérie Ferroplasma acidarmanus peut croître à un pH proche de 0. - La bactérie Haloarcula marismortui se développe dans l'eau de la Mer Morte qui possède une salinité 10 fois supérieure à celle des eaux des autres mers et océans. [...]
[...] Il s'étend de 500 à 435 millions d'années avant notre ère. Il est suivi par le Silurien et précédé par le Cambrien. Supernova : explosion cataclysmique d'une étoile qui peut pendant un temps briller plus vivement qu'une galaxie entière de milliards d'étoiles. Ceci arrive quand une étoile supergéante épuise tout son combustible nucléaire, provoquant ainsi l'effondrement du coeur et le relâchement d'une grande quantité d'énergie qui éjecte les couches externes de l'étoile, pour ne laisser qu'une étoile à neutrons ou dans les cas extrêmes un trou noir. [...]
[...] Là où l'on pensait la Vie impossible, on a découvert qu'elle existe. En effet, dans les zones volcaniques, au coeur des sources les plus chaudes de la planète, où la température dépasse les 100°C, dans les geysers, les soufrières, les mares acides et les flaques de boue, de nombreux micro- organismes se développent. - La première de ces bactéries thermophiles, la thermus aquaticus, a été découverte en 1969 par Thomas Brock dans le parc national de Yellowstone. Il s'agit d'une bactérie vivant à proximité des sources d'eaux chaudes (de 50 à 80 - En 1979, l'équipe du sous-marin Alvin plonge sur la dorsale du Pacifique oriental, à mètres de profondeur, où elle découvre l'existence d'un véritable écosystème autonome organisé autour des fumeurs noirs, constitué d'une multitude de micro-organismes mais aussi des vers géants, des crustacés et même des poissons, sous une pression 250 fois supérieure à celle de la surface et une température de l'eau pouvant monter à 350°C. [...]
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