L'élaboration de ce sujet, nous a été inspirée par un problème médical. Lors d'une consultation, le médecin nous a recommandé d'éviter de boire trop de lait, bien que le lait soit un aliment complet et fasse partie de notre alimentation quotidienne. Cette recommandation a été expliquée par la concentration actuelle, devenue assez élevée, du taux de l'urée dans le lait et son impact sur la santé de l'Homme.
En étudiant le sujet nous avons constaté que plusieurs avis s'opposaient sur l'origine de la variation de ce taux et que le mode d'élevage des vaches y était impliqué. C'est ainsi que nous avons voulu savoir quels sont les facteurs de variation de ce taux d'urée dans le lait ? Et quelles sont les conséquences d'une concentration trop élevée de ce taux sur l'Homme ? (...)
[...] Les facteurs influençant la concentration en urée. Au cours de nos recherches sur les facteurs influençant la variation du taux d'urée dans le lait, nous nous sommes aperçues qu'il y avait plusieurs facteurs à l'origine de cette variation. Ainsi, nous avons décidé d'étudier essentiellement les facteurs liés au mode d'élevage puisque l'Homme peut justement faire varier ce taux. Dans les différentes recherches que nous avons étudiées ; en ce qui concerne les «facteurs naturels» de variation du taux d'urée, nous avons constaté que toutes les recherches donnaient le même avis. [...]
[...] En général, la plupart des fourrages sont des sources adéquates de protéines. Cependant, lorsque la production laitière augmente, la synthèse microbienne ne suffit plus à fournir les acides aminés requis et des sources de protéines résistantes à la dégradation ruminale sont introduites dans les rations industrielles. C'est pourquoi, afin de pouvoir continuer à augmenter la production de lait et augmenter le taux protéique qui est la valeur marchande du lait, certains éleveurs utilisent des protéines d'origine animale comme les plumes de volailles ou la farine de poisson, ces protéines résistant en partie à la dégradation ruminale. [...]
[...] Le rumen est donc un réservoir où les particules sont fermentées. Les particules qui fermentent vite restent moins longtemps que les autres dans le rumen. Si les particules contenues dans le rumen sont de trop grande taille, le réticulum ne les laisse pas passer. Elles remontent et subissent une nouvelle mastication. Si elles sont assez fines, elles passent dans le réticulum qui les conduit à l'omasum. L'omasum est le troisième estomac de la vache. Il continue la digestion. En effet, il poursuit la fermentation des particules à digérer en les séparant presque entièrement de l'eau dont elles ont été imprégnées dans les estomacs précédents. [...]
[...] La digestion chez la vache. La vache possède 4 estomacs, le réticulum (ou réseau), le rumen (ou panse), l'omasum (ou feuillet), et l'abomasum (ou caillette). Lors de la digestion, les aliments sont prédigérés dans la bouche puis, par l'intermédiaire de l'œsophage, ils parviennent au rumen et au réticulum. Chaque minute, le réticulum se contracte et mélange ainsi son contenu avec celui du rumen. Ces deux estomacs possèdent une population dense de micro-organismes permettant la fermentation des aliments et seuls capables de digérer la cellulose. [...]
[...] 2)Le facteur énergie/protéine. Le facteur protéines(N)/énergie semble être le facteur ayant le plus d'impact sur le taux d'urée dans le lait. En 1957, Lewis a démontré l'importance de ce facteur en changeant la source de protéines et par conséquent le taux d'ammoniac ruminal. En ajoutant par la suite une source d'énergie sous forme d'amidon, il a observé une baisse rapide de l'ammoniac ruminal et de l'urée dans le sang. Plus tard, un groupe de chercheurs démontra que la concentration d'urée variait peu lorsque la quantité de protéines ingérées était augmentée ou diminuée, du moment que le facteur protéines/énergie était maintenu constant. [...]
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