Cours de Sciences de la Vie et de la Terre sur les parentés entre êtres vivants actuels et fossiles, la phylogénèse et l'évolution. Ce document parle donc de parenté entre les êtres vivants en utilisant les classifications traditionnelle et phylogénétique et de la place de l'homme dans le règne animal.
[...] L'homme partage un ancêtre commun récent avec le chimpanzé. Cet ancêtre commun n'est ni un chimpanzé, ni un homme. La divergence entre la lignée de l'homme et celle du chimpanzé peut être situé entre et MA. II. Les critères d'appartenance à la lignée humaine. La lignée humaine, c'est toute l'histoire évolutive des homininés qui, à partir du plus récent ancêtre commun à l'homme et au chimpanzé, conduit à l'homme moderne. Des caractères du squelette spécifiquement humain. Des caractères liés directement à la bipédie exclusive. [...]
[...] Par l'étude de caractères morpho-anatomiques et embryologiques. L'identification de caractères homologues. Pour pouvoir classifier, on recherche des similitudes, ou des homologies, entre les organismes pour les regrouper. Cependant, seules les structures homologues héritées d'un ancêtre commun révèlent un lien de parenté. Trois critères permettent de qualifier deux structures d'homologues : - elles se correspondent dans un plan d'organisation commun ; - elles établissent des connexions identiques avec le reste de l'organisme ; - elles ont la même origine embryologique. Deux structures homologues ne réalisent pas forcément une fonction identique. [...]
[...] Dans ce cas, A et B sont plus étroitement apparentés l'un avec l'autre qu'ils ne le sont avec C. L'arbre phylogénétique. Les relations de parenté sont représentées par un arbre phylogénétique. Les branches de l'arbre associent des espèces apparentées, c'est-à-dire qu'ils possèdent le même ancêtre commun et, donc, les mêmes états dérivés de certains caractères. Sur ces branches, on place la transformation de certains caractères homologues. Les nœuds de l'arbre correspondent à des ancêtres communs hypothétiques définit par l'ensemble des caractères dérivés des espèces qui leur sont postérieurs. [...]
[...] L'émergence du genre Homo. Les plus anciens représentants du genre Homo, les Homo-habilis, semblent apparaître en Afrique vers - 2.5 MA. Le genre Homo se définit par une capacité crânienne plus forte 600 cm3), une boite crânienne plus arrondie, une réduction de l'appareil masticateur et de la face, une bipédie quasi exclusive Homo Habilis invente les galet aménagés (choppers = galets (ou blocs anguleux) présentant un bord tranchant ; chopping-tools = deux faces de tranchant). Dans les deux cas, ils ont été fabriqués par percussion avec une pierre ou un galet. [...]
[...] Conclusion : La lignée humaine présente un caractère buissonnant, c'est- à-dire que l'évolution des caractères ne s'est pas faite de manière conjointe et régulière, mais que plusieurs espèces d'hommes présentant des associations de caractères plus ou moins évolués ont coexisté à plusieurs moments. Les relations de parenté au sein de la lignée humaine sont sans cesse remises en cause en fonction des nouvelles découvertes. Il est peu probable que les fossiles découverts soient nos ancêtres. Ils appartiennent à des branches de l'arbre de la lignée humaine. Certains peuvent cependant être rapprochés de nos ancêtres, c'est le cas de certains australopithèques graciles, de l'Homo Habilis et de certains Homo Erectus. [...]
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