Nous cheminons sur une piste étroite qui s'enfonce dans la forêt équatoriale africaine. Peu à peu, nos yeux s'habituent à la lumière tremblotante qui perce à travers les feuilles et les branches de l'épaisse canopée. Le bourdonnement sourd et incessant des grillons, les arbres imposants couverts de lianes, certains dépassent 55 mètres, nous remplissent d'un respect mêlé d'admiration.
Qu'est ce qui nous attend ? Dans cet environnement sombre, nous sentons qu'il faut rester en alerte et marcher doucement. Soudain, un « hou ! » puissant retentit, accompagné d'une inspiration rapide et bruyante. Ces sons, de plus en plus stridents, deviennent assourdissants, puis s'arrêtent net. Après une marche fatigante, voici le moment tant attendu : nous avons repéré la troupe, ou communauté, de chimpanzés...
[...] Le bourdonnement sourd et incessant des grillons, les arbres imposants couverts de lianes, certains dépassent 55 mètres, nous remplissent d'un respect mêle d'admiration. Qu'est-ce qui nous attend ? Dans cet environnement sombre, nous sentons qu'il faut rester en alerte et marcher doucement. Soudain, un hou ! puissant retentit, accompagné d'une inspiration rapide et bruyante. Ces sons, de plus en plus stridents, deviennent assourdissants, puis s'arrêtent net. Après une marche fatigante, voici le moment tout attendu : nous avons repéré le groupe, ou communauté, de chimpanzés ! Quand un chimpanzé se déchaîne ainsi, en poussant des hou ! [...]
[...] Le message est clair : pas question de partager ! La meilleure période pour observer les chimpanzés est la saison des fruits. C'est plus difficile à d'autres moments, car ils sont dispersés dans la partie basse de la végétation, en groupes de seulement quelques individus. A l'état sauvage, ces primates aiment s'alimenter à n'importe quelle heure de la journée, au gré de leurs déplacements sur des zones de plusieurs kilomètres carrés. Hormis les fruits figurent au menu principales feuilles, graines et tiges. [...]
[...] Les chimpanzés commencent à avoir chaud. L'un d'entre eux se met à descendre de l'arbre, et les autres ne tardent pas à le suivre. Un par un, ils pénètrent dans le fourré touffu. Un jeune mâle espiègle, se balançant de branche en branche, fait en détour et vient nous examiner de plus près. Devant sa malice et sa curiosité, nous ne pouvons retenir de sourire ! DES CARACTERISTIQUES FASCINANTES Regardez derrière vous ! dit soudain un membre de notre groupe, alors que nous sommes sur le chemin du retour. [...]
[...] Mais il utilise en principe ses quatre membres pour soutenir son poids. Le bas de sa colonne vertébrale n'a pas la cambrure qui permet à l'homme sa station debout. De plus, les muscles de sa croupe sont relativement faibles, et ses bras beaucoup plus longs et plus puissants que ses jambes. Cette conformation est mieux adaptée à la marche à quatre pattes, à l'escalade et au balancement dans les arbres. Ses longs bras lui sont bien utiles pour atteindre des fruits poussant sur de fines branches qui ne supporteraient pas son poids. [...]
[...] Néanmoins, nous savons maintenant que nombre d'animaux ont la capacité étonnante de fabriquer des outils. Dans la nature humaine des oiseaux : une découverte scientifique aux implications surprenantes, Théodore Barber, docteur en psychologie, fait remarquer : tous les animaux étudiés en détail, parmi lesquels non seulement les singes et les dauphins, mais aussi les fourmis et les abeilles, ont donné des preuves d'une conscience élémentaire et d'une intelligence pratique totalement insoupçonnées. Ces découvertes ne changent rien au fait que l'homme est unique. [...]
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