Une espèce est l'ensemble des êtres vivants qui ont des similitudes morphologiques importantes, qui peuvent se reproduire entre eux et dont les descendants sont fertiles, et qui ont les mêmes gènes.
Les barrières entre les différentes espèces peuvent être : géographiques, morphologiques, chimiques, ou écologiques.
Une population est l'ensemble des individus d'une espèce qui se reproduisent plutôt entre eux qu'avec les autres populations de la même espèce, une population est caractérisée par une certaine fréquence de chacun des allèles. Les allèles se mélangent plus dans une population qu'entre les différentes populations. La fréquence des allèles varie d'une population à l'autre dans une espèce.
La population est l'unité biologique d'évolution.
[...] Donc il y a une relation entre la drépanocytose (maladie génétique) et le paludisme (maladie infectieuse). Seuls les individus (βA βA) meurent du paludisme, on en déduit que l'allèle βS protège du paludisme. Donc les β ne peuvent pas transmettre leurs allèles, et la fréquence de βS augmente donc dans les pays ou le paludisme est présent. C'est la sélection naturelle. S'il y a du paludisme : les (βS βS) meurent un peu, les (βA βA) meurent beaucoup du paludisme, donc la fréquence de l'allèle βS augmente. [...]
[...] Donc, la sélection naturelle privilégie certaines innovations génétiques (celles qui sont favorables dans un environnement donné), et en élimine d'autres (celles qui dont défavorables dans le même environnement). Un changement d'environnement peut modifier la sélection naturelle. S'il n'y a pas d'innovation : pas d'évolution. S'il n'y a pas de changement d'environnement : pas d'évolution. Un contrexemple : l'évolution par mutation neutre Une mutation neutre est une mutation qui n'a pas de conséquence phénotypique, elle ne devrait donc pas permettre une sélection naturelle. [...]
[...] Les allèles se mélangent plus dans une population qu'entre les différentes populations. La fréquence des allèles varie d'une population à l'autre dans une espèce. La population est l'unité biologique d'évolution. Exemple de sélection naturelle : la drépanocytose et le paludisme La drépanocytose : La chaine β de l'hémoglobine est codée par de nombreux allèles, dont βA et βS (qui sont codominants). Un individu (βA βA) à une hémoglobine normale, il est sain. S'il est (βA βS) : il présentera très peu de symptômes. [...]
[...] Donc, la fréquence d'allèles concernés ne devrait pas changer. Or, des expériences de croisement sur des populations d'élevage (ou des observations de population naturelles) ont montré que la fréquence d'un allèle peut varier même en l'absence de sélection naturelle. Cela s'appelle la dérive génétique. Ensuite, soit l'allèle se fixe dans la population et sa fréquence atteint soit il disparaît (sa fréquence atteint zéro cette évolution est imprévisible. Les mutations neutres sont à l'origine du concept d'horloge moléculaire, car pour une molécule donnée le taux de mutation ne dépend pas de l'environnement. [...]
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