La régulation du métabolisme vise à maintenir un poids corporel constant. En effet, ce paramètre est finement régulé et suit un principe d'homéostasie.
En effet, si l'on gave des rats et que l'on mesure leur prise alimentaire et l'augmentation de leurs poids corporel, on remarque que leur prise alimentaire (volontaire) est très diminuée pendant le gavage, parrallèlement à une augmentation de leurs poids corporel.
Cela met en évidence une régulation du comportement alimentaire, visant à adapter la prise d'aliments en fonction des besoins énergétiques.
[...] Le métabolisme de base est également sexe-dépendant. En effet, l'homme possède un métabolisme plus important (dû à la masse musculaire plus importante). Enfin, lors de l'ingestion de l'aliment, nous avons déjà vu que beaucoup d'énergie était dissipée pour la digestion. Cette dissipation d'énergie est importante pour la digestion de protides, moindre pour la digestion de glucides, et encore moindre pour les lipides. Chez certaines personnes obèses, l'énergie dépensée est moindre que pour un individu sain pour une ration donnée : ils dépensent moins d'énergie pour digérer. [...]
[...] D'une manière générale, ces tissus adipeux vont gérer les variations de l'équilibre énergétique. Les variations des réserves vont suivre les variations de la prise alimentaire : Il faut savoir que le glucose est indispensable à un certain nombre de cellules. Ainsi, les cellules de l'œil, de la rate, ou encore les globules rouges et les cellules nerveuses ne peuvent fabriquer leur énergie qu'à partir de cette molécule. En revanche, les muscles et le cœur peuvent eux, par exemple, utiliser plusieurs substrats. [...]
[...] En effet, cela représente 35% du renouvellement protéique). Ce recyclage libère des acides aminés qui pourront être utilisés à des fins énergétiques. Les lipides et les acides gras essentiels Il existe aussi des acides gras essentiels, que l'organisme doit donc tirer des lipides apportés par l'alimentation. Il faut un équilibre entre les oméga3 et les oméga6. III/ Biochimie métabolique La digestion permet à l'organisme de prélever des nutriments dans les aliments ingérés : L'oxydation de ces nutriments (d'un point de vue énergétique, principalement le glucose, les acides gras et les acides aminés) permet à l'organisme de produire de l'énergie, selon différentes façons biochimiques : Dans l'organisme, il y a une compartimentalisation du métabolisme. [...]
[...] Les dépenses énergétiques sont multiples. Le métabolisme de base constitue le plus gros consommateur d'énergie des dépenses quotidiennes). Il s'agit de l'énergie minimum (à jeun, à thermoneutralité et au repos) nécessaire pour assurer le maintien des fonctions vitales. Cette valeur étant assez difficile à obtenir, on préfère généralement en pratique évaluer le métabolisme de repos (à jeun et au repos). Une autre source de dépenses énergétiques est la thermogénèse. Celle-ci est notamment associée à la digestion, qui génère de la chaleur. [...]
[...] - Le rapport CO2/O2 détermine le coefficient respiratoire et donne la nature des aliments consommés. Rappelons que, tous les jours, les dépenses énergétiques sont réparties de la manière suivante : - Métabolisme de base : 60% - Effet thermique de l'aliment : 15% - Activité physique : 25% IV/ Paramètres modulant le métabolisme de base Selon les espèces, le métabolisme de base suivant le poids est inversement proportionnel à la consommation d'O2. Le métabolisme de base varie donc en fonction de la taille de l'organisme. L'âge est également un paramètre important. [...]
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