Anatomie, sciences naturelles, fréquence cardiaque, transplantation cardiaque, pression artérielle, médecine, système nerveux
La pression artérielle est finement régulée de manière à assurer un apport sanguin constant à tous les organes. La fréquence cardiaque est l'un des paramètres pouvant être modifiés rapidement pour ajuster la pression artérielle. Nous allons donc nous demander par quels moyens cela est possible, ce qui participera à l'explication de la modification de la fréquence cardiaque chez le transplanté.
[...] Cela peut nous laisser penser que c'est le nerf vague qui exerce une action prépondérante sur la fréquence cardiaque. Ainsi, c'est en modifiant la fréquence cardiaque que le nerf vague et la fibre sympathique cardiaque régulent la pression artérielle. Évolution de la fréquence cardiaque chez un individu transplanté et un sujet témoin La fréquence cardiaque du transplanté cardiaque est de 107 battements par minute, alors qu'elle est de 85 chez le témoin. Au cours de l'effort, la fréquence cardiaque augmente immédiatement chez le sujet témoin, puis tout au long de l'augmentation de l'intensité de l'exercice jusqu'à 140. [...]
[...] Pourquoi la fréquence cardiaque d'un individu transplanté est-elle différente de celle d'un individu non transplanté ? La pression artérielle est finement régulée de manière à assurer un apport sanguin constant à tous les organes. La fréquence cardiaque est l'un des paramètres pouvant être modifiés rapidement pour ajuster la pression artérielle. Nous allons donc nous demander par quels moyens cela est possible, ce qui participera à l'explication de la modification de la fréquence cardiaque chez le transplanté. Système mis en jeu lors de la régulation de la pression artérielle Le message nerveux véhiculé par le nerf de Hering remonte du cœur vers les centres nerveux bulbaires. [...]
[...] Nous pouvons supposer que le nerf parasympathique et la fibre sympathique cardiaque n'ont pas d'action sur le cœur transplanté. Cela explique l'élévation de la fréquence cardiaque au repos chez le transplanté, par absence de stimulation vagale. Cela explique également l'absence de réponse immédiate via la fibre sympathique cardiaque en cas d'exercice physique. L'existence d'une adaptation retardée à l'effort chez le transplanté nous montre qu'il existe d'autres mécanismes de régulation de la pression artérielle. Nous pouvons évoquer par exemple la sécrétion d'adrénaline par la médullo-surrénale. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture