En éthologie et en psychologie, l'empreinte (ou imprégnation) peut être définie comme l'attachement très profond d'un animal à un parent, un congénère ou à un objet.
Ce comportement a été décrit par l'éthologue Konrad Lorenz en 1970 et il le décrit comme : « un attachement solide à un objet vivant ou inerte avec lequel l'animal à été mis en contact naturellement ou artificiellement à sa naissance ou peu de temps après. »
Ainsi, Lorenz s'intéresse dans ses expériences à des poussins venant au monde. Il constate que les poussins s'attachent à leur mère et se mettent à la suivre systématiquement, mais il constate également que les poussins peuvent s'attacher, comme si c'était leur mère, au premier objet mobile qu'ils voient à leur naissance. Il obtient ainsi des poussins qui le suivent, et d'autres qui suivent un simple ballon coloré. La présentation ultérieure de leur mère véritable ne change rien : c'est bien le premier objet venu, le premier que les poussins voient à leur naissance, qui laisse son empreinte. Les jeunes apprennent ainsi à discriminer, connaître et reconnaître les particularités morphologiques, anatomiques et comportementales du premier individu rencontré en tant que mère et en tant que congénère. Cependant, des études ultérieures ont démontré le caractère acquis du phénomène de l'empreinte que Lorenz n'avait pas envisagé.
[...] En effet, lors de la période d'habituation, nous relevons que les poussins groupés se déplacent davantage que les poussins isolés. A l'inverse, il apparaît qu'au cours de la première période d'entraînement ce sont les poussins isolés qui se déplacent de façon majoritaire (76 fois contre 48).Toutefois, le nombre de déplacements des poussins isolés et groupés se rejoint au cours de la seconde période d'entraînement. On peut éventuellement dire que les poussins groupés semblent moins affectés par la présence de l'objet d'empreinte immobile dans la cage lors de la phase d'habituation, puisqu'ils poursuivent leur activité sans s'en préoccuper. [...]
[...] Alors qu'elle diminue essentiellement lors de la seconde phase d'entraînement pour les petits groupés. Cela peut s'expliquer du fait que les poussins isolés n'ont pas peur de s'approcher de l'objet, vu qu'ils n'ont jamais été mis ni en relation avec leur congénères, ni imprégnés et donc manifestent un sentiment de curiosité à son égard. Inversement, les poussins groupés sont moins enclins que les autres à approcher l'objet qui ne fait pas référence à leurs congénères et mettent donc plus de temps. [...]
[...] En effet, l'objet inconnu ne semble pas les perturber, bien au contraire. Tandis qu'il apparaît pour les poussins groupés que ce sentiment est moins direct mais s'exprime rapidement lors de la seconde phase (et ce bien que le mobile ne corresponde pas à l'objet d'empreinte initial). *Cris de blotissements En ce qui concerne les blotissements, nous observons que les poussins isolés en réalisent beaucoup plus (en moyenne 234,3 blotissements) que les poussins en groupe (en moyenne 51,3). Et que leur nombre ne cesse de croître au cours des différents passages, tandis que les poussins groupés en réalisent très peu et que leur évolution reste légère ( à savoir de 187 à 271, contre 36 à 64). [...]
[...] Ainsi, Lorenz s'intéresse dans ses expériences à des poussins venant au monde. Il constate que les poussins s'attachent à leur mère et se mettent à la suivre systématiquement, mais il constate également que les poussins peuvent s'attacher, comme si c'était leur mère, au premier objet mobile qu'ils voient à leur naissance. Il obtient ainsi des poussins qui le suivent, et d'autres qui suivent un simple ballon coloré. La présentation ultérieure de leur mère véritable ne change rien : c'est bien le premier objet venu, le premier que les poussins voient à leur naissance, qui laisse son empreinte. [...]
[...] De plus, ce sourire permettrait d'établir déjà une communication entre l'enfant et sa mère. Ainsi, pour l'enfant qui ne peut pas se déplacer, le sourire «social» semblerait constituer un contact à distance, un appel. Ne serait-il pas alors un équivalent moteur, voire fonctionnel de la conduite de poursuite observée chez le poussin? Bibliographie *http://fr.wikipedia.org/wiki/Konrad_Lorenz *http://fr.wikipedia.org/wiki/Empreinte_%28psychologie%29 *LE COMPORTEMENT ANIMAL-PSYCHOBIOLOGIE, ETHNOLOGIE ET EVOLUTION Mc Farland David, Ouvertures psychologiques, De boeck université *rapport réalisé principalement sur la base d'observations réalisées dans le cadre d'un cours de Travaux pratiques de neurobiologie et de psychopharmacologie des psychotropes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture