Chez un adulte, la peau pèse entre 3,5 kilos et 4,5 kilos. Sa superficie totale peut aller jusqu'à 2 mètres carrés. Elle est extrêmement vascularisée et possède également en grand nombre des glandes sudoripares (fabriquant la sueur), des glandes sébacées (sécrétant le sébum = substance grasse qui protège la peau) et des récepteurs nerveux permettant les sensations tactiles et de la pression. Cette énorme couverture (tégument) très souple et résistante permet de protéger l'organisme contre les agressions extérieures (infections, écarts de température, etc.).L'épaisseur de la peau varie entre 1,5 et 4 mm suivant la région du corps considérée. Depuis une vingtaine d'années, on sait cultiver les kératinocytes (constituant principal de l'épiderme) en grande quantité : en 1975, une équipe américaine a réussi à faire survivre ces cellules en les plaçant en présence d'une couche de cellules dermiques nourricières permettant une extension de la surface épidermique (fibroblastes irradiés) et placées dans un milieu enrichi en facteurs de croissance. Elle a obtenu un épiderme stratifié, constitué de plusieurs couches de kératinocytes humains en culture. Ce substitut de l'épiderme se présente sous forme de lambeaux épidermiques. A partir d'un prélèvement de 2 cm2 d'épiderme sain, la multiplication in vitro des cellules épidermiques permet d'obtenir au bout de 3 semaines 1 m2 de feuillets épidermiques.
[...] La société américaine Advanced Tissue Science (procédé Dermagraft) propose une matrice de collagène et de nylon ensemencé de fibroblastes prélevés sur des prépuces de nouveaux nés circoncis. Peau équivalente : On utilise le derme équivalent comme support pour la culture des kératinocytes. L'épidermisation du derme artificiel peut être réalisée in vitro ou in vivo. Dans le cas in vivo, on attend la revascularisation du derme artificiel et après on peut l'ensemencer avec une culture de kératinocytes ou avec une greffe épidermique. La revascularisation du derme se fait entre 15 et 20 jours. [...]
[...] Les mélanocytes fabriquent un pigment, la mélanine (melas = noir). Cette variété de cellules se situe plus profondément dans l'épiderme, mais reste néanmoins en contact avec les kératinocytes qui intègrent progressivement la mélanine fabriquée par les mélanocytes. Les pigments de mélanine ainsi absorbés protègent les noyaux des cellules contre les rayons ultraviolets du soleil. D'autres variétés de cellules présentes dans l'épiderme servent essentiellement à la défense (système immunitaire) de l'organisme. Enfin, une dernière variété de cellules, les épithélioïdocytes, semble jouer un rôle dans le toucher. [...]
[...] De plus les poils servent principalement à isoler le corps du froid en créant une couche d'air chaud entre la peau et les poils. La peau constitue ensuite une barrière physique qui protège les tissus et organes sous-jacents des agressions extérieures : - Elle évite les pertes de fluides corporels. - Elle représente une membrane semi-perméable face aux liquides extérieurs. - Elle consiste en une barrière efficace face aux microorganismes et les UV. Enfin certaines cellules épidermiques jouent un rôle important dans la protection immunitaire du corps humain : on y trouve des cellules dendritiques, autrement appelées cellules de Langerhans. b. [...]
[...] - Une substance fondamentale composée d'eau et de protéines - Des cellules et fibres conjonctives. b. Couches du derme. Le derme enveloppe l'ensemble de l'organisme comme un collant, l'image plus exacte étant celle de la dépouille d'un animal dont on tire le cuir. Le derme lui-même est composé de deux couches : La zone papillaire en superficie (mince couche permettant le passage de nombreux vaisseaux sanguins et de fibres nerveuses, contenant également les papilles du derme) La zone réticulaire, plus profonde, qui occupe environ du derme, formée de fibres de collagène enchevêtrées généralement parallèles à la surface de la peau. [...]
[...] Le collagène procure à la peau une bonne élasticité et une souplesse qui se perdent peu à peu. En effet, les mouvements répétés du visage et le vieillissement affaiblissent progressivement le taux de collagène. Il existe de nombreux produits à base de collagène ainsi que des traitements par injection qui permettent de reconstituer le collagène naturel de la peau et d'atténuer les rides faciales. Le collagène le plus compact est utilisé pour le comblement des rides profondes, le plus fluide étant réservé aux ridules. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture