Toutes les espèces peuplant notre planète ont tous une origine commune, mais comment prouver
l'existence d'un lien de parenté entre les vertébrés, et quels sont les principes pour prouver l'existence de ce lien de parenté?
Une origine commune à tous les êtres vivants:
L'unité du monde vivant
En dépit d'une très grande diversité apparente (la terre serait actuellement peuplée de 2 à 10 millions d'espèces), le monde vivant présente une profonde unité au niveau cellulaire et moléculaire.
[...] L'universalité des modalités d'expression des gènes. Le système de correspondance entre la séquence des nucléotides d'un gène et la séquence des acides aminés d'un polypeptide est appelé code génétique. À chaque codon formé de trois nucléotides correspond un acide aminé déterminé L'évolution L'unicité, la diversité et les changements présentés par les êtres vivants au cours des temps géologiques ne peuvent s'expliquer que par l'évolution. Celle-ci implique une filiation entre les espèces : les formes actuelles dériveraient d'ancêtres communs plus ou moins éloignés dans le temps. [...]
[...] Parentés établies au sein des vertébrés Toutes les espèces peuplant notre planète ont toute une origine commune, mais comment prouver l'existence d'un lien de parenté entre les vertébrés, et quels sont les principes pour prouver l'existence de ce lien de parenté? I - Une origine commune à tous les êtres vivants L'UNITÉ DU MONDE VIVANT En dépit d'une très grande diversité apparente (la terre serait actuellement peuplée de 2 à 10 millions d'espèces), le monde vivant présente une profonde unité au niveau cellulaire et moléculaire. [...]
[...] Bien que les arbres obtenus à partir de données moléculaires soient très proches des arbres obtenus par d'autres méthodes, il peut exister quelques différences. D'ailleurs, selon la molécule utilisée, la parenté établie entre différents groupes ne sera pas rigoureusement la même. Il faut toutefois remarquer que les méthodes de classification à partir de données moléculaires présentées au lycée ne constituent qu'une approche des méthodes beaucoup plus complexes réellement mises en œuvre par les chercheurs. C'est ainsi que l'on peut classer cinq types de vertébrés : - les Batraciens (grenouilles), qui ont une peau nue et humide et possèdent des poumons. [...]
[...] - les Poissons, qui possèdent des écailles et des branchies. - les Mammifères (celui qui allaite) avec la présence de poils et de poumons. - les Reptiles (serpents, crocodilles) qui ont une peau recouverte d'écailles sèches soudées entre elles et possèdent des poumons - les Oiseaux qui ont des plumes et des poumons Bibliographie "Zoologie des cordés". Ellipses Lecointre & Le Guyader"Classification phylogénétique du vivant" Lautrou A., Anatomie dentaire. Masson Encyclopaedia Universalis, article Poissons et Actinopterygiens. [...]
[...] Les écailles se rencontrent aussi chez les reptiles (lézards, serpents) alors que les plumes sont caractéristiques des oiseaux. Ainsi, chez les oiseaux, la plume est un état dérivé du caractère phanère, l'écaille un état ancestral. Ce dernier qualificatif signifie d'une part que l'écaille se rencontre dans d'autres groupes que celui des oiseaux, d'autres parts que la plume résulte de la transformation de l'écaille épidermique cornée des reptiles au cours de l'évolution Parentés établies par l'étude de caractères moléculaires Les techniques récentes de biochimie permettent d'établir la séquence d'acides aminés des protéines (ou la séquence nucléotidique d'un acide nucléique, ARN ou ADN) et rendent ainsi possible la comparaison précise de ces molécules provenant par exemple d'espèces différentes. [...]
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