La fécondation, fusion d'une cellule reproductrice femelle et d'un autre mâle donne naissance à une cellule œuf ou zygote. Le développement de cette cellule conduit à la formation d'un embryon puis d'une larve (développement indirect) ou d'un jeune (développement direct).
Toutefois, le mot œuf caractérise également ce qui est pondu, à l'issu de la fécondation, dans un milieu extérieur, par les femelles d'espèces ovipares (majorité des animaux). Cet œuf contient la cellule issue de la fécondation accompagnée de réserves et entourée d'enveloppes : c'est dans l'œuf que se déroule le développement embryonnaire.
Le développement de l'œuf peut aussi se dérouler dans l'organisme femelle : soit dans l'utérus, soit dans les canaux müllériens. Dans ce cas, il existe de nombreux échanges (nutritifs comme respiratoires) entre la mère et l'embryon : on parle alors de viviparité (cas de tous les mammifères).
Cependant, l'évolution n'a pas été aussi directe qu'on peut le penser : des tentatives telles que la pseudoviviparité et l'ovoviviparité ont permis au règne animal d'approcher la viviparité mais restent encore assez méconnues.
On peut donc s'intéresser au parcours de l'oviparité à la viviparité en se demandant ce qui a favorisé l'évolution de l'un à l'autre.
[...] Les Reptiles, quant à eux, peuvent être assimilés à la transition de l'oviparité à la viviparité puisqu'ils présentent une particularité de développement que nous verrons juste après. Pour les Marsupiaux, nous avons vu que l'embryon qui naît n'est pas viable et demande à finir son développement dans une poche dite marsupiale (voir pseudo viviparité). Enfin chez les Mammifères Euthériens, le développement embryonnaire est réalisé grâce à la mise en place d'annexes embryonnaires. (voir la préservation de l'oeuf Modification chez la femelle oiseau mammifère Si certains facteurs du milieu ont été décisifs dans l'évolution de la reproduction vers la viviparité, ils ont dû sélectionner dans l'organisme maternel des modifications anatomo-fonctionnelles dont la principale est l'allongement de la durée de rétention de l'œuf in utéro. [...]
[...] Ces annexes embryonnaires sont fabriquées par l'embryon. Les annexes embryonnaires sont des membranes secondaires situées autour de l'embryon, qui contribuent à sa nutrition et à sa protection. L'amnios, l'allantoïde et le chorion sont des annexes embryonnaires, chez les mammifères, les oiseaux et les reptiles.L'amnios est une membrane qui enveloppe le fœtus. L'allantoide est une membrane en forme de boyau. Le chorion est une membrane externe de l'embryon. Toutefois, il existe plusieurs viviparités : aplacentaire : embryon reçoit des substances organiques, mais pas de formation de placenta. [...]
[...] La fiabilité de la reproduction est donc augmentée Influence du milieu de vie (aérien): l'escargot Œuf de type hétérolécithe avec une charge plus importante de réserves. L'œuf possède une enveloppe secondaire limitée par une membrane résistante et fournissant à l'embryon un milieu aqueux d'incubation. Le développement a lieu dans un environnement hydrominéral (l'albumen) et est protégé de la dessiccation par le comportement maternel qui pond ses œufs dans une cavité qu'il creuse dans la terre humide . C'est un jeune escargot qui sortira à travers la membrane de l'œuf. [...]
[...] Certaines espèces les déposent dans des cavités naturelles ou font des nids. Ce sont en général les mâles qui construisent les nids et protègent la ponte. La température de l'eau est le facteur déterminant des conditions de développement embryonnaire. Chez beaucoup d'animaux terrestres dont le développement embryonnaire ne nécessite pas une température élevée (escargots, reptiles), la femelle pond ses œufs dans un trou qu'elle creuse dans le sol, puis les abandonne le plus souvent. Dans le sol, les œufs trouvent la chaleur, l'humidité et l'oxygène nécessaires à leur développement. [...]
[...] Centrolécithe : vitellus essentiellement localisé au centre de la cellule ? Télolécithe (τέλος telos, fin, but, entier, achevé) : cellule œuf géante entièrement remplie par le vitellus à l'exception d'une petite zone contenant le noyau (sélaciens, mollusques céphalopodes) ? Alécithe privatif privation, négation) : appauvris en vitellus par l'acquisition d'un développement embryonnaire vivipare (mammifère euthériens et métathériens) Le vitellus est essentiellement composé de réserves : - lipidiques (lipoprotéines chez les poissons, les reptiles et les oiseaux, phospholipides chez les amphibiens). [...]
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