Les sens olfactifs et gustatifs sont atrophiés. Il n'y a pas de nerf olfactif ni de bulbe olfactif au niveau du cerveau chez les odontocètes. Les mysticètes ont un épithélium olfactif. Comme le conduit respiratoire est fermé durant la plongée le sens olfactif est confiné à la captation des odeurs aériennes. Ces animaux ont des papilles gustatives à la base de la langue. Ces papilles pourraient détecter les 4 qualités gustatives primaires (sucré, salé, acide, amer). De plus il existe des récepteurs près de la pointe du museau et de la langue qui joueraient un rôle dans la communication phéromonale.
La vision est un sens peu utilisé par les cétacés (environnement sombre) cependant ils ont la capacité de voir dans et hors de l'eau ; le meilleur dans ce domaine est l'orque. Cela leur permet de voir leurs congénères mais aussi les oiseaux qui suivent les bancs de poissons. Il faut un système qui corrige les problèmes de diffraction : au niveau de leur œil ils ont un cristallin quasiment sphérique comme chez les poissons. Ils ont un système visuel adapté au faible niveau lumineux : il y a dans leurs rétines beaucoup de bâtonnets et peu de cônes (couleurs). Leur vision est également adaptée au spectre lumineux bleuté de leur environnement marin. Les yeux sont petits par rapport au reste du corps.
[...] Tous les chanteurs amorcent la modification en même temps. Des expériences menées sur la baleine franche australe confirment qu'il existe une reconnaissance spécifique : on fait entendre à une troupe de 18 baleines franches des sons de mégaptères et de baleines franches australes. Les baleines franches émettent plus de sons à l'écoute de leurs congénères qu'à l'écoute des mégaptères. De plus, elles se déplacent vers le son quand il provient de leurs congénères et s'enfuient quand il provient des mégaptères. [...]
[...] Ces phrases constituent des thèmes et plusieurs thèmes forment un chant. Les baleines ne chantent pas tout le temps ; elles chantent sur les lieux d'hivernage (à proximité des tropiques) c'est-à-dire là où a lieu la reproduction Ce sont les mâles qui chantent ; peut-être est-ce un signe de dominance. Les mâles chantent la tête en bas (nageoire caudale en dehors de l'eau) ; cette position n'est cependant pas indispensable pour le chant. Parfois ils remontent à la surface, car le chant peut durée 20 heures (toujours le même chant, de 20 minutes, répété). [...]
[...] Les adaptations de l'œil sont liées à l'augmentation de la pression. Il existe une tunique fibreuse ainsi que de fortes infiltrations lipidiques qui évitent l'écrasement du nerf optique. En plus, il y a un réseau admirable au niveau des yeux. Il n'existe pas de glandes lacrymales, mais il existe des glandes qui sécrètent un liquide épais et huileux qui recouvre en permanence l'œil ; ceci a pour rôle de le protéger, notamment la cornée contre la corrosivité du sel. L'ouïe C'est le sens le plus développé chez les cétacés. [...]
[...] En fait, ils utilisent ces sons pour ralentir leurs proies en les tétanisant. Ces sons violents agissent sur les organes de réception de la pression (ligne latérale) ; ils sont forts en décibel et de basse fréquence : ils auront donc une durée beaucoup plus longue Les sons des mysticètes Ce sont des sons de communication (le chant des baleines). Il n'y a pas non plus de cordes vocales chez les mysticètes. Ces sons sont compris entre 20Hz et 10KHz ; certaines baleines émettent des infrasons (jusqu'à 5 Hz). [...]
[...] La production des sons 2 Les sons des odontocètes Chez les odontocètes, le grand dauphin peut produire des sons que l'on qualifie de gémissements, portes grinçantes sifflements Les sons varient en volume, en motif et aussi en fréquence. Chez le grand dauphin, la fréquence varie entre 1 et 150 kHz (chez l'homme cette fréquence est comprise entre 20Hz et 20KHz). Il n'y a pas de cordes vocales dans le larynx chez les cétacés. Il n'a pas non plus d'émission d'air à l'extérieur lors de la production des sons. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture