Ce sont des organismes situés à la limite des Champignons et des Algues, et divisés en 2 classes : les Chytridiomycètes et les Oomycètes. Ces Champignons sont microscopiques et leur thalle est constitué de filaments non cloisonnés (= siphons). Ce sont souvent des saprophytes, mais aussi des parasites de Végétaux. Les caractères les rapprochant des Algues sont : le fait que leur paroi comporte de la cellulose mais pas de chitine ; de plus, ils contiennent des séquences d'ADN spécifiques des Algues, et certaines cellules à certains stades de leur vie ont une vie aquatique (cellules flagellées nageuses). D'ailleurs, leur ancien nom était « Phycomycètes ».
La reproduction asexuée est prépondérante et est réalisée par des spores flagellées ou planospores ou encore zoospores. La reproduction sexuée se fait par gamètes flagellés (= planogamètes) chez les espèces primitives ou par l'intermédiaire d'un tube copulateur.
Les Oomycètes sont peu importants dans le secteur de la pharmacie, mais en revanche ils le sont dans celui de la vigne. Étude d'une espèce type : Plasmopara viticola (Péronosporales), l'agent du mildiou de la Vigne. Cette maladie a été introduite en France en 1878 par des cépages américains (lutte contre le Phylloxera = puceron). La propagation a été rapide, à tout le vignoble européen en 5 ans.
Plasmopara parasite l'intérieur des organes de la plante : c'est un endoparasite. Les feuilles (surtout) prennent alors un aspect de taches d'huile sur la face supérieure, devenant jaunâtres (problème de photosynthèse et de nutrition), surtout sur les feuilles jeunes ; les feuilles âgées présentent un aspect en mosaïque (Champignon stoppé par les nervures). Les jeunes rameaux deviennent noirâtres et cassants, tandis que les baies prennent un aspect de pourriture grise superficielle sur les jeunes baies, et de pourriture brune en profondeur sur les baies âgées (mycélium interne). Les baies sont cependant rarement contaminées (contamination avant la bairaison donc traitement des feuilles et limitation de la propagation). Ceci donne un vin acide et peu alcoolisé.
[...] Les Gastéromycétidées : Surévolués, nombreux sont ceux qui sont souterrains. On observe une évolution régressive du sporophore avec un chapeau restant inclus dans le voile général : c'est le péridium (grec gastêr = ventre). Les lames se transforment par anastomoses en masse charnue, appelée glèbe (interne, sans contact avec le milieu extérieur = angiocarpie). Puis, le sporophore clos à maturité et permet la libération des basidiospores par un choc ou par dégradation des tissus (ostiole). Leur intérêt est limité : aucune espèce n'est comestible ou vénéneuse. [...]
[...] Les oomycètes, les zygomycètes, les ascomycètes et les basidiomycètes Les oomycètes I Généralités Ce sont des organismes situés à la limite des Champignons et des Algues, et divisés en deux classes : les Chytridiomycètes et les Oomycètes. Ces Champignons sont microscopiques et leur thalle est constitué de filaments non cloisonnés siphons). Ce sont souvent des saprophytes, mais aussi des parasites de Végétaux. Les caractères les rapprochant des Algues sont : le fait que leur paroi comporte de la cellulose, mais pas de chitine ; de plus, ils contiennent des séquences d'ADN spécifiques des Algues, et certaines cellules à certains stades de leur vie ont une vie aquatique (cellules flagellées nageuses). [...]
[...] Leur reproduction est sexuée et réalisée par des zygospores. Exemple : Rhizopus. Les Zygomycètes sont subdivisés en 3 ordres : Les Mucorales ; Les Entomophtorales ; Les Endogonales. Les Mucorales : Les Mucorales comprennent deux genres importants : Mucor et Rhizopus . Ce sont des espèces très répandues dans l'air et le sol. Ce sont des agents de pourriture très répandus sur les denrées alimentaires et autres matières organiques d'origine végétale ou animale (ex : moisissures sur pain, confitures, fruits . [...]
[...] Leur cycle de développement est réalisé sur deux hôtes (blé et épine-vinette ; feuilles). Il y a eu disparition de la maladie depuis l'éradication de l'épine-vinette. Les Ustilaginales comprennent 500 espèces et sont divisés en deux familles : Les Ustaliginacées engendrant les maladies appelées charbons (spores noires) qui se caractérisent par une hypertrophie des fleurs parasitées ("tumeur de l'ovaire") et des galles remplies de spores sur les épis murs. Les Tillétiacées engendrant les maladies appelées caries Les Phragmobasidiomycètes : Ils comprennent 500 espèces caractérisées par un sporophore développé, gélatineux (souvent plissé, en forme d'oreille ou découpé en lobes foliacés, lignicole) qui n'ont que peu d'intérêt. [...]
[...] (Contrairement aux Ascomycètes : mycélium dicaryotique "enfermé"). Ainsi, les marasmes constituent des "ronds de sorcière" de plusieurs centaines de mètres (Colorado : cercle de 1 km de diamètre = 5 siècles). Ceci permet la culture plus facile des basidiomycètes (champignons de couche tels que Agaricus bisporus) par rapport aux Ascomycètes (truffes, morilles) ; en outre, la récolte des carpophores (d'espèces données) se fera tout le temps aux mêmes endroits. IV Variations dans la reproduction des homobasidiomycètes Reproduction asexuée : Elle est beaucoup moins importante que chez les Ascomycètes : la formation de conidies (spores à n chromosomes) est très réduite et uniquement réalisée sur le mycélium primaire au niveau de structures très rudimentaires. [...]
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