Les rayons de lumières se déplacent en ligne droite, jusqu'à ce qu'ils entrent en interaction avec les atomes et les molécules de l'atmosphère ainsi que les objets qu'ils rencontrent sur la terre. La réfraction, l'absorption et la réflexion sont au nombre de ces interactions.
L'étude des rayons lumineux et leurs interactions s'appelle l'optique.
- La réflexion : Le changement de direction des rayons de lumière heurtant une surface
(exemple : miroir).
- L'absorption : Un transfert d'énergie lumineuse à une particule ou à une surface (exemple : exposer la peau au soleil : la lumière est absorbée et réchauffe le corps).
[...] Réflexe pupillaire La pupille, avec la cornée et le cristallin, contribue aussi aux propriétés optiques de l'œil, par une adaptation continue aux variations d'intensité de la lumière ambiante = le réflexe pupillaire. Ce réflexe dépend des connexions entre la rétine et les neurones du tronc cérébral, qui contrôlent les neurones moteurs innervant les muscles de l'iris. Le champ visuel La structure des yeux et leur emplacement dans la tête limite la vision de ce qui nous entoure. L'image du champ visuel gauche se forme sur la côté droit de la rétine, l'image du champ visuel droit se forme sur le côté gauche de la rétine. [...]
[...] Les cellules ganglionnaires émettent de PA en réponse à la lumière et ces impulsions nerveuses se propagent tout au long du nerf optique, jusqu'au reste du cerveau. A côté des cellules de cette voie directe, des photorécepteurs au cerveau, deux autres types de cellules exercent une influence sur le traitement de l'information visuelle, au niveau de la rétine. Les cellules horizontales reçoivent des informations des photorécepteurs. Elles projettent des neurites latéralement pour activer les neurones bipolaires. Les cellules amacrines reçoivent des informations des neurones bipolaires et projettent latéralement pour activer les cellules ganglionnaires. [...]
[...] Structure des photorécepteurs Les photorécepteurs permettent la conversion des radiations électromagnétiques en signaux nerveux. Ils sont placés sur la partie la plus profonde de la rétine. Il y a 4 parties dans un PR : Un segment externe : composé d'un empilement de disques, qui se trouvent eux-mêmes enchâssés dans la membrane plasmique de la cellule. Les photopigments sensibles à la lumière sont présent dans ces disques : ils absorbent la lumière et génèrent des modifications du potentiel membranaire du photorécepteur Un segment interne Un corps cellulaire Terminaison synaptique Deux types de photorécepteurs de la rétine, reconnaissables à l'aspect de leurs segments externes : - Les bâtonnets : long segment externe cylindrique avec de nombreux disques. [...]
[...] - Les cônes : segment externe plus court et effilé, avec relativement peu de disques. Dans les conditions photopiques, éclairement plus intense comme avec lumière du jour, les cônes sont plus actifs que les bâtonnets. Il y a 3 types de cônes, chacun avec un pigment différent. Seuls les cônes assurent la vision de la couleur. La rétine apparaît comme présentant une double nature : une rétine scotopique associée seulement aux bâtonnets, et une rétine photopique associée uniquement aux cônes. [...]
[...] Celle-ci active une enzyme effectrice, la phosphodiestérase PDE, qui active le GMPc Diminution du taux GMPc entraînant la fermeture des canaux sodiques hyperpolarisation membranaire. Dans les cônes L'illumination prolongée des bâtonnets fait chuter les taux de GMPc jusqu'au point où la réponse à la lumière est saturée ; plus de lumière ne provoque pas plus d'hyperpolarisation La vision du jour dépend entièrement des cônes dont les photopigments ont besoin de plus d'énergie pour être activés. La phototransduction dans les cônes est comme celle dans les bâtonnets, la seule différence vient du type d'opsine présent dans les disques des segments externes des cônes. [...]
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