Les racines sont réputées ne pas absorber également par toute leur surface. Ceci est surtout vrai pour les racines des arbres, qui avec l'âge sont revêtues d'une véritable écorce ligneuse. On admet que les parties fonctionnelles sont les fractions jeunes de l'extrémité. Essentiellement les poils absorbants. Il s'agit de cellules allongées, qui font partie de l'écorce non lignifiées. Cette partie de l'écorce s'appelle précisément l'assise pilifère.
La longueur des poils est de l'ordre de grandeur de 1mm. Ils existent près de l'extrémité de la racine. Ils sont très nombreux. Quelques centaines par centimètre carré. Ils offrent une surface de contact considérable entre la plante et le sol.
Ils ont une existence transitoire, quelques jours ou quelques semaines, et sont renouvelés au cours de la croissance. Ils sont d'ailleurs fragiles et disparaissent dans un milieu trop concentré, trop acide ou mal oxygène.
On peut se demander si la plante peut absorber en l'absence de poils absorbants. Il semble que les parties non encore suberifiées de la racine peuvent absorber de l'eau.
Les espèces aquatiques n'ont pas de poils absorbants. Nous n'avons pas trouvé de renseignement nous disant si les plantes normalement vivant en terre émettent toujours des poils absorbants quand elles sont cultivées en milieu hydroponique.
Chez la plupart des arbres, comme le chise, les conifères, il n'y a pas de poils absorbants. Leur mission est accomplie par des champignons symbiotiques qu'on appelle mycorhizes.
[...] Disons tout de suite que les cations sont soumis à deux forces : Une force centripète qui les attire sur le colloïde électronégatif, et une force centrifuge qui les en éloigne et qui est due au mouvement brownien. Ce mouvement brownien est très dépendant de la température. On comprend tout de suite que les "fixations au complexe" seront beaucoup plus lâches quand la température augmentera. Du fait qu'ils sont en perpétuel mouvement, les cations peuvent se remplacer les uns les autres, mais pas d'une façon indifférente. [...]
[...] Si le sol est riche en matière organique, la colonisation des racines par les V.A. est déprimée. On peut donc se demander s'il ne serait pas plus économique pour les pépinières en conteneur, de baisser la teneur en matière organique et la fumure phosphatée, et d'ensemencer en mycorhizes. Finalement, on se pose la question, en terrain normal, non désinfecté, vaut-il la peine d'ensemencer en mycorhize ? Il y a des cas où l'inoculation a été positive, mais ils sont loin de constituer la majorité. [...]
[...] Les excrétions peuvent également porter sur l'azote, le phosphore ou le potassium. Les opinions divergent sur l'importance de ces dernières excrétions. Pour la potasse, elle ne porterait que sur du total du potassium dans la plante. Elle serait favorisée par des conditions anaérobiques. VIII/ VARIATION DANS LE TEMPS ET L'ESPACE DU SYSTEME RACINAIRE. 8-1 On peut se demander s'il existe un chimiotropisme positif à l'égard des sels minéraux. Le principal tropisme auquel est soumis la racine est sans aucun doute celui de l'eau. [...]
[...] On peut se demander si la plante peut absorber en l'absence de poils absorbants. Il semble que les parties non encore suberifiées de la racine peuvent absorber de l'eau. Les espèces aquatiques n'ont pas de poils absorbants. Nous n'avons pas trouvé de renseignement nous disant si les plantes normalement vivant en terre émettent toujours des poils absorbants quand elles sont cultivées en milieu hydroponique. Chez la plupart des arbres, comme le chise, les conifères, il n'y a pas de poils absorbants. [...]
[...] L'absorption minérale bénéficie également de cet effet pompe. D'où la pratique de laisser souffrir les tomates ou les artichauts en début de culture, pour qu'ils puissent pousser beaucoup plus vite par la suite. Même pour les céréales, un dessèchement lent du sol est bénéfique, à condition bien sûr de ne pas atteindre le point de flétrissement. Aux premières pluies la végétation repart beaucoup plus vigoureusement que si elle avait constamment bénéficié d'eau. Ce pompage brutal mène d'ailleurs à l'éclatement des tomates et des cerises. [...]
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