La migration cellulaire est un phénomène fondamental dans le développement du système nerveux.
Au cours de la neurulation, trois feuillets cellulaires se séparent : l'ectoderme, la crête neurale et le tube neural. Durant cette phase très particulière du développement, la prolifération cellulaire est intense. Le tube neural va s'épaissir dans un premier temps, puis les cellules vont être obligées de migrer en dehors de ce tube neural, par manque de place, et elles vont former une zone pré-plaque.
Les neuroblastes vont migrer dans la pré-plaque. C'est alors que le neuroépithélium va devenir la zone ventriculaire, qui donnera plus tard les ventricules. Cette nouvelle zone est en contact avec la lumière du tube.
Cette migration se développe jusqu'à environ la fin du premier mois, après la naissance. On peut citer, par exemple, le cas du cervelet, où il va y avoir une migration des neuroblastes jusqu'à un mois post-natal.
[...] La différentiation des neuroblastes est la voie par défaut. En effet, la glie et les neurones ont la même origine embryonnaire, et l'inhibition par des cellules BM puis un deuxième facteur pour stopper la différentiation des neuroblastes va donner des glioblastes. Après la naissance, il y a prolifération de certains petits neurones, puis la glie radiaire disparaît. Elle va donner soit des astrocystes, soit des inter-neurones. On ne la retrouvera plus que dans le cervelet et la rétine. Il existe beaucoup de signaux moléculaires, mais ils sont essentiellement de trois types. [...]
[...] Par exemple, une inversion des couches cellulaires qui va faire que les neurones, qui arrivent après une vague, ne dépassent pas ceux déjà en place et donc vont se placer en dessous. On n'observera pas forcément de problèmes intellectuels dans ce cas, mais ces personnes développeront probablement, un jour, une épilepsie. Notons que chez l'adulte, la zone sous-corticale disparaît. Il ne restera plus que la zone intermédiaire qui donnera la substance blanche et la zone de la plaque corticale. A la naissance, il y a le phénomène de glyogénèse. [...]
[...] La migration cellulaire lors de la mise en place du système nerveux Introduction La migration cellulaire est un phénomène fondamental dans le développement du système nerveux et est extrêmement compliqué. Au cours de la neurulation, trois feuillets cellulaires se séparent : l'ectoderme, la crête neurale et le tube neural. Durant cette phase très particulière du développement, la prolifération cellulaire est intense. Le tube neural va s'épaissir dans un premier temps, puis les cellules vont être obligées de migrer en dehors de ce tube neural, par manque de place, et elles vont former une zone pré-plaque. [...]
[...] Les neuroblastes vont faire une migration radiale, le long de la glie radiaire, en partant de la zone ventriculaire. Dans la zone marginale, les neuroblastes se détachent de la glie radiaire et font une petite migration locale dans la plaque corticale. Notons, qu'il n'y a pas de neurones dans la zone marginale mais des cellules de Cajal Retzius, qui sont des cellules qui vont servir à guider les autres. Elles vont secréter un certain nombre de molécules pour attirer les neuroblastes jusqu'à la plaque corticale. [...]
[...] Dans les années 1970, Pasko Rakic fit avancer les connaissances dans ce domaine, en faisant de la microscopie électronique sur des cerveaux d'embryons. Explications La prolifération cellulaire se déroule exclusivement dans la zone ventriculaire (cf. figure et rapidement, elle va se diviser en plusieurs sous-couches (cf. figure 3). Ce phénomène s'appelle la lamination du système nerveux. Dans le cortex, on observe six couches qui correspondent aux différentes couches de la plaque corticale. Figure 2 : les étapes de la prolifération cellulaire (http://nte- serveur.univ-lyon1.fr/physiogerland/physiologie_nerveuse/images/deug- fig07.html) Figure 3 : la glie radiaire et les différentes zones. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture