La parcelle de Champ noël se situe en Ile et Vilaine à l'Ouest de Rennes, au niveau de la commune de Vezin le Coquet. Cette parcelle est un site expérimental de l'INRA. Avec une altitude de 42m en haute topographie et 33m en basse topographie, sur une distance de 300m, cela donne une pente aux alentours de 3%.
Sur ce site, nous trouvons un substrat géologique qui est un schiste briovérien recouvert de limon éolien.
La communauté lombricienne est facilement visible, et elle est un bon indicateur de l'état du sol. Les lombriciens sont influencées par les pratiques culturales (labour ou non, utilisation de produits phytosanitaires…). Ils sont aussi liés avec la microfaune du sol et la dégradation de la matière organique, et agissent sur la structure du sol.
[...] Méthode Suite à cela, nous avons appliqué une méthode d'extraction des vers de terre. Une méthode chimique doublée d'un tri manuel. La méthode chimique La méthode chimique est basée sur la remontée des vers de terre à la surface pour échapper à une irritation liée à une substance chimique. Nous avons utilisé un mélange d'eau et de formaldéhyde de 10 litres épandu sur une surface de 1 m2 délimitée par un cadre métallique. Trois applications, deux applications à 2,5 et une à Les épandages sont espacés de 15 minutes pendant ce temps les vers remontent et sont récupérés. [...]
[...] Ces organismes sont à l'origine de grandes structures, comme les réseaux de galeries qui ont un impact sur la porosité, l'agrégation et la densité du sol. Généralité sur les lombriciens En fonction de leur mode de vie, les vers de terre se répartissent en trois grandes catégories : épigés, anéciques et endogés. Les épigés Ce sont des individus de petite taille (10 à 30 mm de long en général et présentant un diamètre de l'ordre de 1 à 2.5 mm) se situant en surface, dans des milieux riches en matière organique : au niveau de la litière, sous les écorces de tronc en décomposition ou dans certains composts et fumiers en relation avec les activités humaines. [...]
[...] Les précipitations ont pu créer des croûtes de battance, c'est-à-dire que les galeries qui remontent à la surface creusées par les anéciques ont pu être colmatées par les limons en suspension et ainsi éviter une infiltration de l'eau dans ces galeries. Avec très peu de matière organique, on comprend pourquoi nous ne trouvons pas d'épigés à cet endroit et que le nombre d'endogés extraits manuellement est faible. Le tri manuel ou l'emploi de produit chimique ont chacun leurs avantages et leurs défauts. Mais il semble intéressant de réunir deux méthodes d'extraction pour pouvoir analyser et corriger les résultats. [...]
[...] Le produit chimique permet d'extraire des espèces des 3 catégories. Discussion Il apparaît que la méthode chimique permet l'extraction de plusieurs espèces.Effectivement contrairement au tri manuel, les 3 espèces sont extractibles, de l'épigé à l'anémique qui peut être à une profondeur importante. La présence d'épigés en bas de parcelle montre qu'il y a surement plus de matières organiques qu'en haut de parcelle. Certains résultats semblent aléatoires, car pour les groupes 1 et 2 situés au même niveau sur la parcelle, une différence flagrante du nombre d'individus est visible. [...]
[...] Nous voyons que pour les groupes 1 et le nombre d'individus extrait est de maximum 2. Pour les groupes 3 et 4 situés plus bas, le tri manuel a permis l'extraction de 6 à 7,5 individus. Avec le tri manuel, on s'aperçoit que la position choisie sur la parcelle donne aussi des indices sur la disparité spatiale des lombriciens. Les échantillonnages ont été effectués sur 20 cm, c'est dans cette couche superficielle que l'activité biologique est maximale, elle décroit plus ou moins rapidement avec la profondeur. [...]
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