La communication nerveuse se manifeste par des signaux électriques enregistrables qui constituent des messages. Ces derniers se propagent le long des chaînes de neurones connectés entre eux par des synapses. S'il est facile d'étudier l'activité électrique globale d'un nerf en plaçant à son contact des électrodes reliées à un dispositif d'enregistrement, en revanche, l'analyse des signaux élémentaires au niveau des cellules nerveuses nécessite des techniques plus délicates. Quelle est la nature précise de ces messages ? Comment passent-ils d'un neurone à la cellule suivant ?
[...] C'est une caractérisique générale des cellules vivantes. Le signal nerveux, un événement menbranaire brutal Les messages nerveux sont constitués par des rafales de singnaux bioélectriques tous indentiques, d'une amplitude de 100mV environ. Chaque signal correspond à une modification soudaine du potenciel de repos de la fibre : après une inversion brutale de la polarisation menbranaire ( la face interne devenant électropositive par rapport à la face externe), la membrane se repolarise très rapidement. Cet évènement très local et très bref ( de l'ordre de la milliseconde ) constitue le signal nerveux élémentaire : c'est un potenciel d'action qui se propage le long de la fibre. [...]
[...] - Le message nerveux afférent est codé par la fréquence des potentiels d'action émis. Généralement, plus l'intensité du stimulus augmente, plus la fréquence d'émission est élevée - La conduction des messages le long des fibres nerveuses _ Un potentiel d'action présente quelques caractéristiques remarquable : - il n'affecte à un instant donné qu'une zone trés limitée de la membrane nerveuse ; - il se propage rapidement le long d'une fibre nerveuse ; - son amplitude reste constante d'une extrémité à l'autre de la fibre ( c'est donc un signal qui progresse sans s'atténuer ) _ La vitesse de propagation des potentiels d'action est variable d'une fibre à l'autre : de moins de 1m.s^-1 jusqu'à plus de 100m.s^- Cette vitesse dépend du calibre des fibres ( les plus grosses sont les plus rapides ) et surtout de la présence de myéline beacoup plus vite que celles qui sont dépourvues de myéline ) . [...]
[...] Le message nerveux pré - synaptique constitué de trains de potentiels d'action ne peut pas franchir directement cet espace. Ce franchissement est assuré grâce à une étape chimique . Ce franchissement est assuré grâce à une étape chimique. En effet, la terminaison axonique pré-synaptique contient de nombreuses vésicules remplies d'une substance chimique appelée neurotransmetteur. L'arrivée de potentiels d'action au niveau d'une terminaison pré - syaptique déclenche une libération de neurotransmetteur dans la fente synaptique, grâce à l'exocytose d'un nombre plus ou moins important de vésicules. [...]
[...] Le passage d'un message nerveux d'une cellule à l'autre se fait au niveau de synapses par l'intermédiaire d'un neurotransmetteur : cette substance, stockée dans la terminaison axonique pré - synaptique, est libérée dans la fente synaptique à l'arrivée de potentiels d'action. En se fixant sur des récepteurs spécifiques portés par la membrane du neurone post - synaptique, elle modifie l'activité de ce dernier et peut , dans certaines conditions, déclander la naissance d'un nouveau message. A tout instant, un neurone intègre les influences excitatrices et les influences inhibitrices qui lui sont imposées par les deux types de synapses connectées à sa membrane. [...]
[...] La conséquence est une modification plus ou moins importante de l'activité de ce neurone, modification qui peut être à l'origine de la naissance d'un nouveau message - Des synapses excitatrices et des synapses inhibitrices Toutes les synapses ont un principe de fonctionnement identique mais, selon le neurotransmetteur qu'elles libèrent dans la fente synaptique, elles peuvent avoir deux effets opposés sur le neurone post - synaptique : - certaines synapses sont dites excitatrice car le neurotransmetteur libére a tendance à faire naître un nouveau message dans le neurone post - synaptique ; - d'autres en revanche empêche, ou pour le moins freine, l'émission de potentiels d'action par le neurone post - synaptique - L'intégration des messages par les neurones Dans un centre nerveux, un neurone peut recevoir des informations provenantde plusieurs autres neurones par les milliers de terminaisons axoniques qui sont en contact synaptique avec ses dentrites ou son corps cellulaire. Ces différents synapses sont soit excitatrices, soit inhubitrices. Ainsi, à tout instant, le neurone post- synaptique est soumis à l'influence de synapses excitatrices et à celle de synapses inhibitrices. Le corps cellulaire de ce neurone doit donc intégrer ces informations contradictoires, c'est - à - dire en faire la > . Si le résultat est une excitation suffisante, des potentiels d'action sont émis au niveau de son axone. Sinon, le neurone reste au repos. [...]
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