En quoi la reproduction sexuée permet-elle la variabilité des individus d'une espèce ?
[...] Ces associations se produisent de manière totalement aléatoire et indépendamment de chaque paire. Il y a donc un nombre de composition différentes qui est très important. Le nombre de possibilité d'association des chromosomes issus d'une seule cellule diploïde est alors, pour notre exemple, de 22, soit 4 types d'associations A1 B1 Schéma du brassage interchromosomique 2n = 4 A2 B2 Méiose I 2 possibilités Méiose II n = 2 n = garnitures alléliques différentes Possibilité 1 Possibilité 2 Possibilité 3 Possibilité 4 A1 B1 Schéma du brassage interchromosomique 2n = 4 A2 B2 Méiose I 2 possibilités Méiose II n = 2 n = garnitures alléliques différentes Possibilité 1 Possibilité 2 Possibilité 3 Possibilité 4 différentes soit 4 garnitures alléliques différentes. [...]
[...] Cependant, pour maintenir le caryotype de l'espèce humaine, il faut que la fusion des noyaux des deux gamètes donne un ensemble de 23 paires de chromosomes, c'est-à-dire que la fécondation doit se réaliser entre deux cellules haploïdes. La division cellulaire qui permet la formation de cellules haploïdes s'appelle la méiose, ce mécanisme permet la création de 4 cellules haploïdes à partir d'une cellule diploïde. La reproduction sexuée permet donc le maintien du caryotype de l'espèce par le passage de la phase haploïde et diploïde. De plus elle a un rôle dans la diversité génétique des individus. En quoi la reproduction sexuée permet-elle la variabilité des individus d'une espèce ? [...]
[...] Lors de la prophase le brassage intrachromosomique permet de brasser les gènes hétérozygotes sur une même paire d'homologues. Le brassage intrachromosomique qui intervient lors de l'anaphase I sépare aléatoirement les paires de chromosomes. On comprend donc pourquoi la méiose crée une diversité génétique en permettant la création de gamètes uniques. En plus de la méiose, la fécondation va permettre la rencontre au hasard de gamètes inédites permettant au zygote d'avoir une combinaison d'allèles tout à fait unique. C'est ainsi que la reproduction sexué permet de maintenir le caryotype de l'espèce tout en permettant une diversité des individus. [...]
[...] L'individu sera hétérozygote pour les 2 gènes cités (A1 ; A2, B1 ; B2). A1 A1 A2 A2 B1 B1 B2 B2 Schéma de la cellule à l'origine des gamètes après la réplication 2n = 4 Chromosome double Allèle du gène A1 A1 A2 A2 B1 B1 B2 B2 Schéma de la cellule à l'origine des gamètes après la réplication 2n = 4 Chromosome double Allèle du gène La méiose est constituée de deux divisions cellulaires successives, la méiose I et la méiose II, chacune de ces phases comportant une prophase, une métaphase, une anaphase et une télophase. [...]
[...] La méiose produit donc quatre cellules filles haploïdes à partir d'une cellule mère diploïde. Lors de la méiose, il va y avoir deux brassages génétiques, le brassage intrachromosomique et le brassage interchromosomique. Ces événements se déroulent lors de la méiose nous traiterons uniquement le brassage interchromosomique, l'autre brassage n'étant visible qu'au niveau de gènes liés, c'est-à-dire, sur le même chromosome. Le brassage interchromosomique se déroule lors de l'anaphase de la méiose I. A ce moment, les deux chromosomes homologues de chaque paire se séparent. [...]
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