Les biotechnologies sont l'ensemble des méthodes et des techniques qui utilisent comme outils des organismes vivants, notamment des cellules, des bactéries, des levures ; ou des parties de ceux-ci que ce soit des gènes ou des enzymes et qui produisent par ces manipulations génétiques des molécules biologiques ou des organismes transgéniques, en vue d'applications industrielles que ce soit dans l'agroalimentaire, la pharmacie, la chimie ou la médecine.
Ces biotechnologies conduisent à une marchandisation de plus en plus importante du vivant, c'est-à-dire à tirer un profit mercantile d'une activité non marchande, qui est ici le vivant, se définissant comme l'ensemble des espèces végétales et animales dont l'Homme. En touchant l'environnement de l'Homme mais aussi l'être humain lui-même, les biotechnologies appellent à une définition de plus en plus précise de l'humain susceptible de poser des limites à l'utilisation de ces biotechnologies. Il faut alors définir les enjeux des biotechnologies, c'est-à-dire ce que l'on peut y perdre et y gagner pour l'humain et son environnement.
Nous pouvons nous demander si les biotechnologies n'induisent pas une transformation radicale de l'homme et de son environnement.
L'essor des biotechnologies conduit à une toujours plus grande marchandisation du vivant, en même temps qu'il impose de réfléchir sur une définition précise de l'humain.
[...] Pourtant, les biotechnologies pourraient offrir des perspectives intéressantes pour le renforcement de la petite agriculture familiale paysanne. Développer des plantes appropriées à des conditions extrêmes, plus résistantes au manque d'eau par exemple permettrait à ces populations de se nourrir avec des variétés améliorées dans les terroirs dans lesquels elles vivent, quels que soient les aléas climatiques. C'est une des pistes de la révolution doublement verte dont le but est de lutter contre la pauvreté tout en préservant les écosystèmes. Les plantes ainsi élaborées doivent être mises à disposition libre des paysans ce qui implique un abandon des brevets qui semble très peu probable dans le contexte actuel. [...]
[...] Ces biotechnologies conduisent à une marchandisation de plus en plus importante du vivant, c'est-à-dire à tirer un profit mercantile d'une activité non marchande qui est ici le vivant se définissant comme l'ensemble des espèces végétales et animales, dont l'Homme. En touchant, outre l'environnement de l'Homme mais aussi l'être humain lui-même les biotechnologies appellent à une définition de plus en plus précise de l'humain susceptible de poser des limites à l'utilisation de ces biotechnologies. Il faut alors définir les enjeux des biotechnologies, c'est-à-dire ce que l'on peut y perdre et y gagner pour l'humain et son environnement. [...]
[...] Au contraire, l'eugénisme négatif se propose d'éviter la venue au monde d'enfants malades ou handicapés et s'inscrit donc dans une logique thérapeutique. Les biotechnologies remettent en cause la filiation et donc l'historicité de l'homme. Les biotechnologies remettent en cause l'idée de filiation que ce soit par le don de sperme, d'ovocytes ou plus encore d'embryons créés soit par fécondation artificielle en laboratoire ou par clonage. Chaque individu, pour conduire sa vie, a besoin de s'inscrire dans une généalogie, de reconstruire son historicité. [...]
[...] Pour certains praticiens cette méthode d'investigation se situe dans le prolongement du diagnostic prénatal, puisqu'il s'agit d'éviter la naissance d'enfants atteints de trop profonds handicaps. De plus, l'établissement du diagnostic avant l'implantation dans l'utérus permet d'éviter l'épreuve d'un avortement thérapeutique tardif. Cependant, pour d'autres scientifiques, le diagnostic pré-implantatoire recèle de redoutables dangers. Il peut justifier un nombre infini d'explorations. Les investigations pourront s'élargir, traquer d'autres malformations potentielles, poursuivre d'hypothétiques mauvais gènes dans l'espoir de ne réimplanter qu'un embryon parfaitement sain. [...]
[...] L'essor des biotechnologies conduit à une toujours plus grande marchandisation du vivant en même temps qu'il impose de réfléchir sur une définition précise de l'humain (II). L'essor des biotechnologies conduit à une toujours plus grande marchandisation du vivant La privatisation du vivant et de la science, due à l'utilisation de biotechnologie coûteuse, conduit à une marchandisation de plus en plus poussée du vivant La brevetabilité du vivant, qui est une forme de privatisation du vivant, permet d'investir des sommes importantes dans la recherche génétique concernant les végétaux, les animaux ou l'être humain. [...]
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