Depuis une quarantaine d'années, la fertilité mondiale a considérablement décru, y compris dans les pays en voie de développement où le nombre moyen d'enfants par femme est passé de 6 en 1960 à 2,8 en 2000. Cette diminution est à attribuer au développement de la contraception. Dans le monde, 57 % environ des femmes en âge de procréer utilisent une méthode contraceptive.
Parallèlement, les progrès des connaissances et des techniques assurent un meilleur suivi des grossesses et permettent à certains couples infertiles de réaliser leur désir d'enfant.
Le terme de contraception désigne (selon l'acception en vigueur en France) l'ensemble des méthodes qui permettent au couple de choisir le moment où ils désirent avoir un enfant. Un moyen contraceptif doit donc pouvoir empêcher de façon fiable une grossesse mais doit être réversible.
[...] L'aide médicale à la procréation A. L'infertilité et ses causes Chez un couple normalement fertile et n'utilisant pas de méthode contraceptive, la probabilité moyenne d'obtenir une grossesse est d'environ par cycle. On parle d'hypofertilité lorsque cette probabilité est nettement inférieure ( ou moins). On considère qu'un couple est infertile s'il n'a pas obtenu de grossesse au bout de deux ans de relations sexuelles sans contraception. Dans la pratique, c'est en général au terme d'une année après l'arrêt de toute contraception qu'un bilan et un traitement éventuel sont envisagés. [...]
[...] La législation concernant l'IVG (interruption volontaire de grossesse) est variable selon les pays. En France, elle est autorisée jusqu'à 14 semaines d'aménorrhée à la demande de la patiente et selon certaines conditions. Pendant tout la durée de la grossesse, la femme et le foetus sont médicalement surveillés. Si nécessaire, un diagnostic prénatal peut être réalisé. Les causes d'infertilité d'un couple sont multiples. Plusieurs techniques peuvent apporter une solution don d'ovule, insémination artificielle, fécondation in vitro . De nouveaux problèmes éthiques sont soulevés par l'utilisation et le développement de ces techniques. [...]
[...] Donc, contrairement à une idée communément admise, cette pilule ne provoque pas un avortement. L'efficacité de la pilule du lendemain, sans être totale, est cependant très bonne. Néanmoins, compte tenu de certains effets secondaires, cette pilule ne peut constituer un moyen de contraception utilisé régulièrement. En France, la loi du 13 décembre 2000 autorise sa délivrance gratuite aux mineures dans les pharmacies ou en cas de détresse et dans certaines conditions, par les infirmières des établissements scolaires. L'objectif est de limiter le recours à l'interruption de grossesse. B. [...]
[...] La pilule est délivrée sur prescription d'un médecin, car la prise d'hormones doit être adaptée à chaque personne (il existe des contre- indications) et régulièrement surveillée. Elle peut être délivrée aux mineures (sans autorisation parentale nécessaire). La contraception est gratuite dans les centres de planification familiale. Deux remarques : - certaines pilules ne contiennent qu'un progestatif (leur action contraceptive s'exerce sur la glaire cervicale et sur la muqueuse utérine, mais leur efficacité est un peu inférieure à celle des pilules oestro- progestatives); - la contraception hormonale masculine est encore à l'état de recherche. Des réponses à des situations exceptionnelles A. [...]
[...] Il s'agit de l'administration d'une antihormone le RU- 486, dont la molécule présente une partie analogue à celle de la progestérone. Ainsi, le RU-486 peut se fixer sur les récepteurs à la progestérone des cellules de la muqueuse utérine, mais il ne reproduit pas les effets de cette dernière. La fixation de la progestérone sur ces cellules cibles sera donc fortement diminuée, les récepteurs étant occupés par le RU-486. Ceci constitue pour la muqueuse utérine un signal de destruction (aux effets comparables à la chute du taux de progestérone constatée en fin de cycle). [...]
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