(...) Le premier crâne d'australopithèque est découvert en Afrique du Sud en 1924. Le spécialiste qui l'examine à l'époque remarque ses caractéristiques « pré-humaines », mais hésite toutefois à en faire un homme il le baptise Australopithecus africanus (ce qui signifie « singe d'Afrique australe »). Depuis, les paléontologues ont découvert de nombreux restes d'australopithèques, depuis l'Afrique du Sud jusqu'au triangle des Afars, au Nord du grand rift-Est-africain.
Le plus célèbre de ces fossiles est « Lucy », jeune australopithèque femelle dont on a retrouvé une part importante du squelette : 52 OS très précisément qui ont permis de mieux connaître les caractéristiques anatomiques de ces homininés, apparus il y a plus de 4,5 Ma et disparus vers - 1 Ma. Ils possèdent des caractères dont certains les rapprochent des singes actuels et d'autres évoquent l'homme. (...)
[...] Ces deux espèces vont cohabiter, notamment au Moyen- Orient, pendant près de 50000 ans. Elles échangent sans doute des techniques et développent des cultures complexes industrie moustérienne de la pierre et de l'os, maîtrise du feu, rites funéraires . Les hommes modernes, qui subsistent seuls après 30000 ans, sont les premiers artistes du paléolithique supérieur (sculptures, gravures, peintures pariétales). Ils colonisent l'ensemble de la planète. L'origine de ces hommes modernes, nos aïeuls, est discutée. Il est vraisemblable que ce sont les descendants d'une population africaine. [...]
[...] Des cultures complexes et des échanges culturels entre les deux populations. Les néandertaliens ont développé des techniques remarquables de travail de la pierre, les outils devenant de plus en plus minces, diversifiés : racloirs, grattoirs, lames, pointes, burins sont autant d' outils sur éclats ceux-ci étant obtenus après une préparation très sophistiquée des blocs de silex. Cette industrie moustérienne se caractérise aussi par l'utilisation intensive de l'os. Ces artisans remarquables maîtrisent le feu depuis longtemps, pratiquent des rites funéraires ce sont des hommes à part entière même s'ils appartiennent vraisemblablement à une autre espèce que leurs contemporains, les hommes modernes. [...]
[...] L'émergence du genre Homo au sein des australopithèques. A. Le peuple des australopithèques. Le premier crâne d'australopithèque est découvert en Afrique du Sud en 1924. Le spécialiste qui l'examine à l'époque remarque ses caractéristiques pré-humaines mais hésite toutefois à en faire un homme il le baptise Australopithecus africanus (ce qui signifie singe d'Afrique australe Depuis, les paléontologues ont découvert de nombreux restes d'australopithèques, depuis l'Afrique du Sud jusqu'au triangle des Afars, au Nord du grand rift-Est-africain. Le plus célèbre de ces fossiles est Lucy jeune australopithèque femelle dont on a retrouvé une part importante du squelette : 52 OS très précisément qui ont permis de mieux connaître les caractéristiques anatomiques de ces homininés, apparus il y a plus de 4,5 Ma et disparus vers - 1 Ma. [...]
[...] Les néandertaliens se distinguent des hommes modernes par quelques caractéristiques anatomiques - au niveau de la tête, le crâne est étiré vers l'arrière chignon osseux), la face est ramenée vers l'avant, le menton n'est pas dessiné, les arcades osseuses sus-orbitaires sont bien marquées (comme chez H. erectus) - la stature est de 1,55 m à m avec un squelette robuste (donc une musculature puissante) et un aspect trapu du corps qui correspond à une adaptation à des climats froids. Cependant, le volume endocrânien est élevé, comparable (voire supérieur) à celui de l'Homme moderne. Les néandertaliens, derniers hommes archaïques? De nombreux spécialistes pensent que les néandertaliens sont les descendants directs, en Europe occidentale, des premiers colonisateurs c'est-à-dire les Herectus. [...]
[...] Deux modèles: l' arche de Noé ou le «candélabre». Le premier modèle admet une origine unique, probablement africaine. À partir de ce berceau africain, cette population unique d'hommes modernes aurait ensuite essaimé progressivement dans le reste du monde (d'où l'allusion à l'arche de Noé). Pour d'autres spécialistes, les différentes populations d'hommes modernes proviendraient de lignées différentes de précurseurs (proto-Cro- Magnons?) qui auraient évolué chacun dans leur région à partir des populations d'Herectus. Ces lignées qui auraient évolué parallèlement proviendraient malgré tout d'un ancêtre commun plus lointain, d'où l'image du candélabre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture