Le genre australopithèque et le genre homo appartiennent-ils à la lignée humaine ?

Résumé du document

On appelle "lignée humaine" toute l'histoire évolutive des Homininés à partir du plus récent ancêtre commun à l'Homme et au Chimpanzé. La Lignée humaine regroupe tous les êtres qui présentent au moins une caractéristique spécifique à l'Homme. Ce sont le genre Australopithèque et le genre Homo, très diversifiés et présentant de nombreuses espèces, qui définissent les Homininés.

Quels sont les critères d'appartenance à la Lignée humaine et comment justifie-t-on l'appartenance du genre Australopithèque et du genre Homo à cette lignée ?

Extraits

[...] C'est donc l'observation de caractères spécifiques à la Lignée Humaine qui permettent de justifier l'appartenance à celle-ci des deux genres Australopithèque et Homo Pour conclure, la Lignée Humaine est donc définie par un ensemble de caractéristiques telles que la bipédie franche qui est la caractéristique de référence de la Lignée Humaine, avec tous les caractères qui y sont liés, mais aussi des caractères crâniens comme la réduction de la face et l'augmentation du volume du crâne, puis l'utilisation d'un langage articulé et le développement d'activités culturelles et industrielles. Le genre Homo et Australopithèque présentent, malgré la possession de caractères simiens, plusieurs caractéristiques de la Lignée Humaine comme la bipédie plus ou moins nette, le développement de volume du crâne . Ces caractéristiques observées permettent d'affirmer l'appartenance de ces deux genres à la Lignée Humaine puisque le seul critère d'appartenance à la Lignée Humaine est la possession d'au moins une caractéristique spécifique à l'Homme. [...]

[...] Ce bassin est complété par des fémurs longs et fins dont l'axe est oblique par rapport à la verticale et donc l'insertion du bassin est oblique ce qui permet une meilleure résistance du col du fémur pour supporter le poids réparti uniquement sur les jambes, contrairement au Chimpanzé chez lequel l'axe du fémur est bien parallèle à la verticale et pour qui le poids est réparti sur les jambes mais également sur les bras. Ces fémurs présentent une tête plus redressée que chez le Chimpanzé. [...]

[...] Leur face est beaucoup plus plate. Premièrement, leur arcade dentaire est maintenant parabolique ce qui s'oppose à sa forme en U des autres Hominidés. Les prémaxillaires sont redressés par rapport à leur position oblique chez le Chimpanzé entre autres ce qui fait que leur menton est plat. Et pour finir avec les dents, les canines des Homininés sont beaucoup plus petites que celles des Hominidés. Ensuite, les espèces appartenant à la Lignée Humaine ont un grand front plat et non fuyant dû à des arcades sourcilières moins prononcées, dû à la disparition du bourrelet sus-orbitaire présent chez les autres Hominidés. [...]

[...] C'est donc le rabaissement du larynx chez l'Homme et chez les espèces appartenant à la Lignée Humaine qui lui permet d'avoir un langage articulé. La Lignée Humaine a donc pour autre caractéristique le langage articulé qui se traduit, par comparaison avec le Chimpanzé, à l'abaissement du larynx. Les Homininés développent différentes activités culturelles et industrialisées très variées telles que la maitrise du feu, qui a été une des découvertes les plus utiles pour les Hommes, l'art, le culte des morts et l'élaboration de nombreux outils. [...]

[...] Les fossiles de représentants du genre Homo présentent eux aussi différentes caractéristiques de la Lignée Humaine. Comme pour le genre Australopithèque, ils possèdent des caractères liés à une bipédie comme le bassin court et étroit, les fémurs insérés obliquement dans le bassin . cependant, cette bipédie est plus nette que chez les Australopithèques. Les Homos présentent également une capacité crânienne plus importante que la capacité crânienne des Australopithèques et plus proche de l'Homme, ainsi qu'une réduction de la face progressive au fur et à mesure des espèces, une mâchoire qui devient parabolique [schéma p 49 doc et un crâne plus arrondi. [...]