Le monde naturel est-il immuable ou est-il sujet à des transformations ? La question s'est posée notamment pour les espèces vivantes. Ces transformations sont-elles lentes, presque invisibles, ou plus brutales ? Quels sont leurs mécanismes ?
On conçoit que des espèces vivantes aient disparu. On imagine que des croisements d'espèces différentes puissent faire naître de nouvelles espèces. Il est déjà plus difficile d'accepter l'idée que l'espèce humaine descende des reptiles ou de petits marsupiaux.
[...] Les preuves de l'évolution L'étude des fossiles par Cuvier monte que le règne végétal et animal a évolué de formes simples vers des formes de plus en plus complexes. A la même époque, l'anatomie comparée prouve que des espèces différentes présentent des organes similaires ayant évolué de façon différente au fil du temps. Les études d'embryologie feront longtemps autorité. Elles montrent que les caractères généraux et communs apparaissent avant les caractères spécifiques : mammifères et poissons, par exemple, passent par les mêmes ébauches organiques au cours de leur développement embryonnaire, avant de se différencier. Mais aujourd'hui, les meilleures preuves de l'évolution sont fournies par la génétique. [...]
[...] Evolution et sélection Le monde naturel est-il immuable ou est-il sujet à des transformations ? La question s'est posée notamment pour les espèces vivantes. Ces transformations sont-elles lentes, presque invisibles, ou plus brutales ? Quels sont leurs mécanismes ? Le transformisme On conçoit que des espèces vivantes aient disparu. On imagine que des croisements d'espèces différentes puissent faire naître de nouvelles espèces. Il est déjà plus difficile d'accepter l'idée que l'espèce humaine descende des reptiles ou de petits marsupiaux. La thèse du transformisme, dont on repère les premières traces dès l'Antiquité, trouve sa formulation scientifique au XIXe siècle. [...]
[...] Darwin part des constats différents. Ce serait au cours de son voyage à bord du Beagle (1831-1836), en comparant la faune des îles Galápagos à celle de l'Amérique du Sud, que l'idée de la variation des espèces lui serait venue. S'appuyant sur la réalité de la sélection artificielle opérée par les éleveurs auprès d'espèces animales domestiques, il fait, par analogie, l'hypothèse d'une sélection naturelle Le facteur déterminant de celle-ci réside dans les variations qui peuvent survenir chez un individu afin de lui procurer un avantage dans la lutte pour la vie La sélection ne crée rien ; elle conserve ce qui est le mieux adapté aux conditions du milieu. [...]
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