L'étude des altitudes moyennes à la surface de la Terre montre que deux niveaux d'altitudes sont nettement majoritaires. Le premier, situé vers +100 m, correspond à l'altitude la plus fréquente des continents ; le second, situé vers ?4700 m
[...] Schéma de la mise en place d'un pli dans des couches sédimentaires. Schéma de la mise en place d'une faille inverse. Les failles inverses sont des indices d'une déformation cassante qui se forment également en contexte compressif. Il peut y avoir aussi la mise en place de déformations extrêmes, les nappes de charriages. Des ensembles géologiques de taille impressionnante peuvent glisser sur de longue distance et recouvrir les formations en place en les chevauchant ce qui peut créer des empilements complexes. [...]
[...] Cependant, dans les régions montagneuses, le Moho peut se retrouver à 60 kilomètres sous la surface. Cet épaississement crustal s'explique par les déformations engendrées par l'affrontement des plaques lithosphériques continentales. En effet, sous l'effet des forces qui déplacent les plaques, les roches subissent des contraintes qui vont les déformer ou les déplacer formant ainsi différentes structures qui vont entraîner un épaississement crustale. Les couches sédimentaires vont subir des contraintes qui vont les plier et elles vont donc former des plis dont l'axe est perpendiculaire à la force exercée. [...]
[...] Synthèse : Répartition bimodale des altitudes. La Terre s'est formée il y a environ 4.5 milliards d'années. Elle est composée de différentes couches concentriques : le noyau solide est entouré d'un noyau liquide sur lequel repose le manteau inférieur puis le manteau supérieur qui est surplombé d'une mince croûte. Au 19éme siècle, la connaissance de la structure du globe et de la distribution des altitudes à l'échelle de la Terre n'étaient pas vraiment connue et l'on supposait que la contraction thermique engendrant les ondulations de surface à la surface de la Terre (la théorie de l'époque) devait donc donner une distribution des altitudes centrée sur une valeur moyenne. [...]
[...] Cette différence entraîne des relations d'équilibre différentes entre les croûtes et le manteau sous-jacent qui possède une densité d'environ 3,3. En effet, on admet depuis qu'Airy a émis sa théorie, qu'il existe une profondeur dans le manteau à laquelle il existe une pression constante qui ne dépend pas des reliefs des différentes croûtes. C'est la surface de compensation dont nous avons parlé plus haut qui permet à la lithosphère d'être en équilibre isostatique. Ceci veut dire que chaque colonne de roches surplombant cette surface a la même masse. [...]
[...] Les granites et les roches sédimentaires composant la croûte continentale vont se déformer (on va pouvoir observer une schistosité) et il va y avoir une réorganisation minéralogique ce qui va permettre de transformer les roches en schistes, puis en micaschistes ou encore en gneiss si les contraintes se poursuivent. De plus, dans les contextes de super collision, avec des températures et des pressions encore plus importantes, des phénomènes de fusion partielle peuvent se mettre en place au niveau des roches métamorphisées, c'est l'anatexie. On peut ainsi retrouver des gneiss possédant des lentilles granitiques, des migmatites. Ces différents éléments sont caractéristiques de la croûte continentale au niveau d'une chaîne de collision. [...]
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