Aussi loin que l'on remonte dans l'histoire humaine, les hommes ont toujours goûté, dégusté toutes sortes de substances. A partir de ces expériences, ils ont appris à consommer certaines substances et à en éviter d'autres. Les codes diététiques ont évolué de façon à assurer la protection des individus contre la consommation de produits dangereux.
Cette longue histoire de recherches, de tests, et d'utilisation de diverses substances ne provient pas seulement du besoin de nourriture, mais aussi de celui de soulager la douleur, de contrôler l'anxiété et d'obtenir du plaisir. Des drogues variées peuvent satisfaire ces besoins, mais certaines d'entre elles peuvent aussi provoquer un état de dépendance, ou même induire des états psychotiques ou de panique. On retrouve certaines de ces drogues sous forme de médicaments actuellement nommées psychotropes.
Selon Jean Delay en 1957 « On appelle psychotrope, une substance chimique d'origine naturelle ou artificielle, qui a un tropisme psychologique, c'est à dire qui est susceptible de modifier l'activité mentale, sans préjuger du type de cette modification ». Tout au long de l'histoire de l'humanité, presque toutes les civilisations humaines ont utilisé ces substances psychotropes afin de soulager des souffrances physiques et/ou psychiques, de mieux dormir ou mieux travailler, ou encore pour observer des rites religieux, voire se divertir.
Cependant, bien que leurs effets bénéfiques soient notoires dans le cas de certaines pathologies, il n'empêche que l'action de ces psychotropes n'est pas bénigne et que leur utilisation peut avoir pour conséquence de nombreux effets délétères pour le patient.
[...] En effet, bien que la souris sous haldol soit hypotonique l'effet sédatif est ici moins marqué puisque l'haldol est un neuroleptique incisif. Les neuroleptiques (de la catégorie des psycholeptiques) sont des molécules qui ralentissent l'activité cérébrale. Ce sont des sédatifs psychiques qui calment ou apaisent. Ainsi, chez cette souris nous pouvons rendre compte d'un état d'indifférence psychomotrice, d'une baisse de l'initiative et des préoccupations de l'environnement. Ceci se traduisant par la faiblesse des performances aux diverses épreuves. *La souris sous Nozinan De manière générale, le nozinan est un neuroleptique sédatif de la catégorie des psycholeptiques (comme précédemment). [...]
[...] En effet, nous avons pu constater lors des différentes passations que les souris avaient tendance à s'habituer. C'est à dire, qu'elles ne fuyaient pas, se laissaient pendre au lieu d'effectuer des efforts pour se rétablir. Conclusion De manière générale, nous avons pu constater que les psychotropes avaient des effets délétères sur les divers comportements de la souris. Ces effets étant variables selon leur classe d'appartenance (neuroleptique, psychostimulant, anxiolytique . Quoi qu'il en soit, ces effets sont perturbants, désagréables et nuisibles en comparaison aux comportements «normaux» de la souris. [...]
[...] *Test de la planche à trous Ici l'animal est placé pendant trois minutes sur une planche munie de trous. Ce test va nous permettre de relever le comportement exploratoire ainsi que la curiosité de la souris. *Rota-Rod Dans ce test, la souris est placée sur une barre horizontale en rotation (sur l'axe en sens inverse) pour une durée de trois minutes. Elle doit en permanence se déplacer pour rétablir son équilibre afin de ne pas tomber. Si la souris chute trois fois l'expérience prend fin. [...]
[...] *Test du labyrinthe Ce test a été effectué essentiellement sur les souris témoin et valium. On relève que les souris sous valium (en moyenne 42 secondes) passent plus de temps que les souris témoins (en moyenne 32,8 secondes) sur les axes ouverts du labyrinthe dans la mesure où elles sont moins anxieuses (puisque sous traitement). De manière générale, les souris ont tendance à rester dans les endroits obscures mais le valium augmentant la conduite exploratoire favorise la curiosité de la souris pour les endroits clairs. [...]
[...] Pour le test des barres parallèles, la souris est placée les pattes antérieures sur le fil du haut et ses pattes postérieures sur le fil du bas. En moins de cinq secondes, elle doit accéder au fil en hauteur et fuir vers les extrémités pour se stabiliser. On relève ici le phénomène de catalepsie. *Test du labyrinthe La souris (sous valium et témoin) est déposée dans un labyrinthe. La présence de l'animal sur les axes ouverts est mesurée. *Test de la nage forcée On place ici la souris (sous tofranil) dans un bécher contenant de l'eau tiède pendant six minutes. [...]
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