La dionée, « l'une des plantes les plus merveilleuses au monde », selon le naturaliste du XIXème siècle Charles Darwin, fascine encore aujourd'hui par sa propriété principale : c'est une plante carnivore. Surnommée aussi plante « attrape-mouche », ou encore « Vénus », la Dionaea muscipula appartient à la famille des Droséracées.
La Dionée existe principalement dans les tourbières sur la côte de la Caroline du Nord et du Sud aux Etats-Unis. Elle affectionne les marais acides et les terres proches des voies ferrées et nécessite un sol pauvre en azote. En été, la Dionée accepte la température ambiante entre 15 et 35°C. Les plantes continuent de produire des feuilles tout au long de l'été. Les feuilles les plus vieilles, âgées de plusieurs semaines, noircissent et meurent. Afin de ne pas affaiblir la plante ces vieilles feuilles sont souvent coupées.
Lorsque l'automne arrive, toutes les feuilles d'été meurent et sont remplacées par des pièges plus petits. En hiver, la Dionée accepte des températures variant entre 4 et 10 degrés. Durant les hivers doux, certains des pièges survivent, mais ils ne sont plus capables de capturer des insectes. Pendant les périodes de gel, il se peut que toutes les feuilles disparaissent.
[...] Ces cellules diminuent donc aussi de taille. Les cellules de la face externe du piège qui, elles, n'ont pas subi de plasmolyse, exercent une pression sur la structure et la forme générale du piège ce qui conduit à la fermeture des lobes. L'action mécanique On constate que lors de la fermeture du piège, l'angle formé par les deux limbes ne change pas : la nervure centrale n'est donc pas une charnière (ainsi le qualificatif de piège à loup est inapproprié pour le piège de la dionée). [...]
[...] Elle affectionne les marais acides et les terres proches des voies ferrées et nécessite un sol pauvre en azote. En été, la Dionée accepte la température ambiante entre 15 et 35°C. Les plantes continuent de produire des feuilles tout au long de l'été. Les feuilles les plus vieilles, âgées de plusieurs semaines, noircissent et meurent. Afin de ne pas affaiblir la plante ces vieilles feuilles sont souvent coupées. Lorsque l'automne arrive, toutes les feuilles d'été meurent et sont remplacées par des pièges plus petits. En hiver, la Dionée accepte des températures variant entre 4 et 10 degrés. [...]
[...] Ce modèle explique qu'un piège ne fonctionne que 2 à 3 fois. Quand les fibres sont totalement étirées, il n'est plus possible de les solliciter pour une nouvelle fermeture. En effet les fibres, au bout de 3 ramollissements, ne sont plus capables de recouvrir leur rigidité originelle : elles sont donc toujours détendues et le piège ne peut plus se refermer. B/L'explication de Findlay (2000) Findlay a remarqué que lorsque le piège est ouvert, les cellules proches de la charnière et celles de la face interne ont une plus grande pression d'eau dans leur vacuole que les cellules de la face externe du piège. [...]
[...] Ces variations de potentiel se propagent le long des mâchoires du piège de la dionée. Certaines similitudes avec les cellules nerveuses animales peuvent êtres constatées. En effet ces cellules particulières, qui permettent le transport du message nerveux à l'origine de la contraction d'un muscle par exemple, possèdent ce que l'on appelle un potentiel de repos (c'est-à-dire une charge globale à l'intérieur de la cellule) qui a une valeur négative. Ce potentiel de repos est, lors d'une stimulation, remplacé par un potentiel d'action. [...]
[...] On peut aussi utiliser du jambon, blanc d'œuf . pour réaliser cette expérience. Cette expérience montre que le mouvement lent de fermeture du piège et le processus de digestion nécessite la présence de certaines matières qui composent la proie capturée. Le piège possède en fait des glandes qui ont pour rôle de détecter la présence des composants d'un insecte (des solutés de chlorure de sodium, d'ammoniaque d'acide urique, d'acides aminés ou de phosphates). Au contact de ceux-ci, ces glandes déclenchent une fermeture lente et étanche du piège, accompagnée d'une sécrétion d'enzymes par les cellules enzymatiques (Figure 2). [...]
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