La quantité d'œufs produite, très variable selon les espèces est liée à la probabilité de survie des œufs après la ponte. Ainsi, les poissons marins produisent plusieurs millions d'œufs chaque année : selon les estimations, les océans seraient combles en quelques mois si tous les œufs de hareng donnaient des adultes.
La taille des œufs n'a pratiquement aucun rapport avec celle des espèces dont ils sont issus. Le seul facteur permettant de différencier et de classer ces œufs est la quantité de réserves, ou vitellus (lécithe), mise à la disposition de l'embryon pendant son développement.
Les œufs des reptiles et des oiseaux, très riches en vitellus, sont dits télolécithes; ils ont un diamètre minimal de 1 cm. Le vitellus, ou jaune, de l'œuf d'autruche détient le record avec 7,5 cm – record qui devait toutefois être largement battu par ceux de certains reptiles de l'ère secondaire.
Les œufs centrolécithes, très communs chez les crustacés et les insectes, possèdent un vitellus un peu moins abondant, situé au centre de la cellule et entouré de cytoplasme; ils peuvent atteindre plusieurs millimètres de diamètre.
[...] Dans un œuf en mosaïque, chaque cellule est inéluctablement destinée à donner une partie déterminée de l'organisme, et aucune autre cellule ne pourra assurer le développement correct de cette partie à sa place; on parle de potentialités réduites des premières cellules de l'embryon, appelées blastomères. Ainsi, un blastomère, prélevé sur un embryon en mosaïque, puis mis en culture, ne donne pas naissance à un organisme complet, mais seulement à l'organe ou au membre spécifique pour lequel il est «programmé». Les mollusques, les annélides et les cœlentérés donnent de tels œufs. Les embryons à régulation, tels ceux des amphibiens et des mammifères, compensent la perte d'un jeune blastomère (provoquée expérimentalement) par la production d'individus tout à fait normaux, mais plus petits. [...]
[...] Cette formation apparaît également très tôt chez les mammifères. Chez les espèces dont l'œuf est riche en vitellus, par exemple les marsupiaux, sa fonction est la même que chez les oiseaux. Chez celles dont l'œuf est quasi dépourvu de vitellus, comme l'Homme, sa persistance sous forme d'une vésicule réduite, le lécithocèle ne fait que témoigner d'ancêtres dont les œufs étaient télolécithes. 14) L'amnios Chez les oiseaux, l'amnios et sa cavité sont formés à partir d'un repli des parties latérales de l'ectoderme, par‑dessus l'embryon. [...]
[...] Cette compétence, de la même manière, disparaît ensuite. 19) La métamorphose Pour un certain nombre d'espèces, que ce soit chez les amphibiens ou les insectes par exemple, les individus ne trouvent leur forme adulte qu'après une, voire plusieurs métamorphoses. Cette étape comporte souvent de très profonds changements de la forme et de l'apparence extérieure de l'animal, mais aussi de ses organes internes. Ainsi, pour ne citer que l'exemple des têtards devenant grenouilles, ces remaniements touchent nombre d'organes essentiels: lors du passage du mode de vie purement aquatique à un mode de vie amphibie, les branchies du têtard régressent, laissant place aux poumons; le changement de régime alimentaire provoque un raccourcissement du tube digestif; de nouveaux organes, comme les pattes antérieures, apparaissent, alors que la queue disparaît progressivement. [...]
[...] Des divisions et des migrations cellulaires ont encore lieu. À ce stade, on distingue l'ébauche de la forme embryonnaire. 10) La neurulation C'est le stade où l'on observe la formation du tube neural, ébauche du système nerveux. Le déroulement de ce processus est presque identique chez toutes les espèces. Le tissu embryonnaire superficiel, l'ectoderme, s'aplatit en une bande, le long de l'axe longitudinal de l'embryon, pour former la plaque neurale. Les bords de cette plaque s'épaississent, se soulèvent, et finalement se rejoignent et fusionnent. [...]
[...] À partir du premier feuillet se formeront les tissus et les organes situés en superficie; à partir du second, ceux situés en profondeur. Chez tous les autres métazoaires, on observe un troisième feuillet, le mésoderme, qui se développe entre les deux précédents; ces animaux sont des triploblastiques. Au cours de ce processus morphogénétique, une nouvelle cavité, l'archentéron, est créée; elle préfigure la lumière du futur tube digestif. La gastrulation chez l'oursin La larve autonome de l'oursin subit aussi naturellement une gastrulation. [...]
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