Contrôle du mouvement et de la posture

Résumé du document

Dans le cadre de la théorie cognitiviste : les interactions individus–environnement passent par un traitement de l'info qui fait intervenir SNC (système nerveux central) et cerveau. On étudie une activité sensori-motrice = un mouvement. 2 aspects du mouvement : moteur et sensoriel.
Ces mouvements automatiques spécifiques à l'espèce sont soit préalablement organisés par le système nerveux (comportement de base de l'espèce génétiquement amorcés, qui utilisent des réseaux innés identifiables dès la naissance sans pour autant être tous fonctionnels) soit ils vont s'apprendre puis secondairement s'automatiser avec la répétition (au cours de l'enfance, nécessitent une maturation des structures de contrôle et en même temps une sollicitation par l'environnement).
Ces mouvements automatiques doivent être mis en situation d'être déclenchés (Collet 2002). Ils nécessitent l'apprentissage, l'exercice et la répétition. Les réseaux utilisés existent déjà mais vont se complexifiés avec l'apprentissage et la répétition ou vont se construire au cours de l'enfance (c'est la répétition qui va les maintenir fonctionnels).

Extraits

[...] Dans un 1er temps, le CG se déplace vers l'avant de 9 cm puis les interactions passives rentrent en jeu ; ce qui provoque un déplacement du CG vers l'arrière ; ce qui fait une chute vers l'arrière. La stratégie cinématique est sous tendu par une synergie musculaire fixe et reproductible. Cette synergie musculaire se caractérise d'abord par une activation simultanée des muscles antérieurs. L'activation des muscles agonistes aux mouvements est synchrone. Cette activité synchrone montre une anticipation de l'équilibre. Ce qui implique un contrôle en boucle ouverte. [...]

[...] Lorsque le problème dépasse le dialogue direct, l'organisme passe au processus cognitif c'est-à-dire à des hypothèses, des plans d'action. A la sortie, élaboration de stratégies qui viennent enrichir le répertoire sensori- moteur de base. Ceci se fait par la répétition donc par apprentissage. Les 2 dialogues sont en interaction fonctionnelle résultats à cette interaction sont : 1cela permet un moindre coût en énergie car le traitement sensori-moteur possède un répertoire génétique de savoir-faire réflexes) ainsi que des automatismes acquis et mémorisés au niveau bas. [...]

[...] - Réflexes, réponses immédiates à l'environnement. Le répertoire se différencie en 2 types d'activités : - Activités cinétiques focales, activités qui permettent de déplacer un ou plusieurs segments dans l'espace. - Activités posturales, activités qui permet le maintien de la posture érigée et de préserver l'équilibre à l'encontre des forces qui pourraient les perturber. Dans le mouvement volontaire, il y a une coordination entre activités cinétiques focales et activités posturales. L'activité sensori-motrice : des dialogues permanents entre organisme et environnement. PAILLARD est le précurseur. [...]

[...] Certains réflexes peuvent être inhibés, complètement annulés, par l'intervention du cortex, de structures nerveuses supérieures Les mouvements automatiques Tout comme les réflexes, les mouvements automatiques - sont des mouvements stéréotypés et reproductibles, - utilisent des réseaux nerveux pré-cablés, ou des réseaux nerveux secondairement construits, par apprentissage. Mouvement automatique = mouvement primaire. COLLET Certains de ces mouvements, voir beaucoup, sont prévus dans le répertoire commun à une espèce (traitement sensori-moteur, PAILLARD). Ils peuvent être de 2 types : - Rythmiques (VALET et Collaborateurs, 1986), la respiration, la locomotion, la mastication, l'activité de grattage, de nage. [...]

[...] Codage des différents segments les uns par rapport aux autres. Pour ces codages, le SN va utiliser des références (PAILLARD, 1991) et on observe 3 types de référence : Référence géocentrique (gravitaire). Référence égocentrique (une partie du corps comme référence). Référence allocentrique (par rapport à l'objet). Fonction gravitaire : il y a 2 aspects : Construction de la posture de référence à l'encontre de la gravité. Le corps n'est pas un bloc rigide, il est constitué de bloc mobile. Chaque module est relié avec celui sous jacents par des muscles. [...]