Quelles sont les conditions d’adaptation des bactéries aux antibiotiques, et comment expliquer ce phénomène ?

Résumé du document

Dans le thème du développement durable, nous décidons de traiter un sujet posant des problèmes économiques et sociaux et s'inscrivant dans la diversité des espèces : la résistance bactérienne aux antibiotiques.

Ce sujet a été au cœur de la 50e conférence de l'ICAAC (Interscience Conference on Antimicrobial Agents and Chemotherapy) à Boston, du 12 au 14 septembre 2010. Il s'avère que ces bactéries résistantes sont à l'origine de maladies nosocomiales, de plus en plus nombreuses. Par manque de moyens financiers pour la recherche, il est difficile de lutter contre ces maladies. L'utilisation des antibiotiques a comme conséquence directe l'augmentation des résistances bactériennes, ce qui constitue un problème majeur de santé publique en Europe et dans le monde.

Extraits

[...] Il existe deux types de résistances aux antibiotiques. La résistance innée est une résistance naturelle présente chez les souches sauvages, expliquant la spécificité des antibiotiques pour tel ou tel type de bactérie. Par exemple, les streptocoques résistent aux aminosides, les Gram négatif aux glycopeptides et les Gram positif aux polymyxines. La résistance acquise apparaît chez des bactéries jusqu'alors sensibles aux antibiotiques, mais qui se sont adaptées, ou qui ont reçu un (des) gène codant pour la résistance à l'antibiotique (notamment par échange de plasmides) [17]. [...]

[...] Aussi, lors de cette première manipulation, nous observons des contaminations dans la boîte, nous obligeant à recommencer l'expérience en changeant de technique de mise en culture. Nous mettons B. megaterium en solution dans de l'eau stérile, afin de réaliser une culture homogène, par étalement du liquide. En milieu stérile, nous appliquons quelques gouttes de la solution de B. megaterium sur le milieu vierge. Avec un étaloir en verre passé au bec bunsen, nous répartissons la solution de façon homogène sur l'ensemble de la gélose. [...]

[...] La résistance bactérienne aux antibiotiques est surtout due à l'usage excessif et souvent inutile des antibiotiques, par exemple lors d'infections virales, contre lesquelles ils sont inutiles. Trois quarts des personnes touchées chaque année par une maladie nosocomiale le seraient à cause d'une bactérie multi résistante, celles-ci entraînant 7500 décès par an [19]. Voici quelques bactéries qui sont principalement à l'origine de ces maladies : des entérobactéries (bactéries du tube digestif de l'homme et des animaux) comme E. coli, des Pseudomonas (bacilles Gram négatifs fins droits et très mobile grâce à un flagelle polaire), des staphylocoques (bactérie dont les individus sont regroupés en grappe), des entérocoques (microbe à gram positif de l'intestin), des bacilles gram négatif. [...]

[...] Quelles sont les conditions d'adaptation des bactéries aux antibiotiques, et comment expliquer ce phénomène ? Sommaire Introduction I. Prérequis 1 Principe 2 Implications II. Choix des matériaux et première approche expérimentale 1 Choix de la bactérie 2 Choix de l'antibiotique 3 Première approche expérimentale : recherche d'une concentration létale de l'antibiotique III. Élaboration de l'antibiogramme 1 Dilution de l'antibiotique 2 Mise en culture des bactéries 3 Résultats Résultats attendus Résultats obtenus Interprétations IV. Conclusions et approfondissements 1 Conclusion des expériences 2 Approfondissement : piste de démarche expérimentale 3 La résistance bactérienne : un problème de société Bibliographie Introduction Dans le thème du développement durable, nous décidons de traiter un sujet posant des problèmes économiques et sociaux et s'inscrivant dans la diversité des espèces : la résistance bactérienne aux antibiotiques. [...]

[...] Les résultats attendus sont une diminution de la concentration en bactéries pour une concentration croissante en antibiotique. Nous commençons par préparer la gélose qui sera le milieu de culture de nos bactéries. Nous chauffons 100 mL d'eau distillée dans un bécher auquel nous rajoutons 6 g d'agar-agar. Tout en remuant, nous le portons 2 fois à ébullition avant de le retirer de la plaque chauffante. Nous installons, à l'aide de 2 becs bensun espacés d'une trentaine de centimètres, une colonne d'air chaud montant qui délimite notre milieu stérile. [...]