L'étude porte sur la nature des interactions entre deux espèces d'algues unicellulaires, Chlamydomonas reinhardtii et Klebsormidium sp. . Ces deux espèces exploitent le même milieu et les mêmes ressources. D'après le modèle de GAUSE, le développement des deux populations peut évoluer de différentes façons : soit l'élimination systématique d'une des espèces en faveur de l'autre, soit l'élimination conditionnelle d'une des deux espèces en fonction des conditions expérimentales soit la coexistence des deux algues. Pour tenter de connaître le type d'interactions entre les deux algues, nous avons réalisé une série de trois expériences où la proportion initiale de chaque algue est équilibrée ou plus ou moins déséquilibrée en faveur d'une des deux espèces.
[...] Cette valeur seuil serait alors interprétée comme la capacité biotique de chaque espèce, respectivement Kc et Kk. De ce fait, nous ne pouvons donner qu'un ordre de grandeur. Kc devrait être supérieur à et Kk serait supérieur à cellules par mL. IV-1-2) Interprétation de l'expérience Chlamydomonas et 50% Klebsormidium La figure 6 tend à montrer une coexistence des deux espèces, aucune ne disparait définitivement. Mais il y a un avantage pour Chlamydomonas, malgré qu'elle n'atteigne pas les valeurs maximales de son témoin (Fig. 4). Cependant, la proportion de Chlamydomonas est plus élevée. [...]
[...] IV-1-3) Interprétation de l'expérience : Chlamydomonas et Klebsormidium D'après l'expérience la fréquence de Chlamydomonas dans la solution devrait rester stable ou augmenter faiblement vers Cependant, la figure 5 ne confirme pas cette hypothèse. La courbe commence à 25% de Klebsormidium et se stabilise vers 50% au bout d'une vingtaine de jours : la population de Klebsormidium a doublé en fréquence. Cette 5 augmentation a lieu malgré un désavantage dans les conditions initiales car la concentration de Chlamydomonas était trois fois plus importante que celle de Klebsormidium. [...]
[...] Les chaînettes peuvent s'entremêler et former des groupes de cellules. Cette formation possède différents inconvénients : la répartition des algues n'est pas forcement homogène dans la solution malgré l'agitation. De même, lors du comptage, cette hétérogénéité ne permet pas de compter les amas compris dans les rectangles car les cellules sont indissociables et le principe d'un bon comptage a l'aide ces cellules de MALASSEZ est l'homogénéité de la solution. IV-3-2) Critiques de certaines manipulations Les témoins auraient dû être caractérisés par un plateau correspondant à leur capacité biotique respective. [...]
[...] III-2) Protocoles expérimentaux Pour chaque expérience, les données ont été traitées par rapport à la proportion de Chlamydomonas dans la population totale contenant les deux espèces étudiées : la fréquence de Chlamydomonas est calculée de la manière suivante : la concentration de l'espèce C sur la somme des concentrations telle que : Fréquence de C = [Chlamydomonas]° / Chlamydomonas]° + [ Klebsormidium]° ) Cette fréquence varie entre 0 et 1 : plus elle est proche de plus il y a de Chlamydomonas dans le milieu Fig : Fréquence des Chlamydomonas en fonction du temps pour l'expérience : Chlamydomonas et 50% Klebsormidium fréquence de Chlamynomonas y = -0,0013x2 + 0,0195x + 0,6909 = temps (jours) Fig : Fréquence des Chlamydomonas en fonction du temps pour l'expérience : Chlamydomonas et Klebsormidium III-2-a) Expérience : 50% Chlamydomonas et 50% Klebsormidium 1 Tous les réplicats sauf un ont été utilisés, soit quatre réplicats. Il a été supprimé car nous ne connaissions pas le nombre exact de rectangles comptés par cellule de MALASSEZ, ce qui nous a empêchés de l'inclure dans la moyenne. En effet, il était impossible alors de calculer les écarts-types pondérés. [...]
[...] Afin d'éviter de minimiser la valeur de la capacité biotique, les données qui n'atteignaient jamais 106 au cours de l'expérience, ont été retirées. L'analyse de ce témoin a donc été effectuée sur 6 réplicats, tous corrélés (test de corrélation de Pearson) et les données ont été regroupées en quatre temps : et 21ème jour. On observe une croissance exponentielle de la taille de la population de Chlamydomonas qui atteint une concentration moyenne de cellules par mL à la fin de l'expérience (Fig.4). Cependant, on constate que la moyenne au temps t = 21ème jour varie énormément entre les réplicats. [...]
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