Naissance de Dolly le « clonage par scission embryonnaire » le « clonage par transfert de noyau de cellule somatique » L'avenir du clonage animal semble très prometteur, il présenterait de nombreux intérêts pour les industries pharmaceutiques et alimentaires, pour la médecine, etc. Le clonage reproductif humain consiste à reproduire à l'identique et à volonté un être complet, en l'occurrence un homme, à partir d'un autre homme. Le clonage thérapeutique ne vise pas à la création d'un clone, mais l'obtention de cellules souches embryonnaires génétiquement identiques aux cellules de l'individu auquel elles sont destinées. ï¶ Les cellules souches embryonnaires ï¶ Les cellules souches adultes Il y a très peu de débats autour du clonage reproductif humain car il est jugé contraire à l'éthique. L'utilisation du clonage thérapeutique pour l'obtention des souches embryonnaires pose de nombreux problèmes sur le plan éthique.
Le clonage peut sembler un phénomène de laboratoire relativement récent, mais le mot lui-même vient de l'Antiquité : le terme grec klôn qui signifie « brindille » ou « jeune pousse ».
Le clonage a toujours existé autour de nous et nous le pratiquions même sans le savoir :
- chez les végétaux, une plante peut se régénérer entièrement à partir d'un simple fragment (ex: bourgeon) : c'est le bouturage
- une cellule qui se divise en deux cellules filles identiques donne des clones : c'est la mitose
- une bactérie qui réplique un morceau d'ADN fait du « clonage de gènes »
- et enfin les jumeaux monozygotes sont des clones naturels, car ils sont génétiquement identiques.
Le clonage, tel qu'il est défini aujourd'hui, est la reproduction à l'identique d'un organisme vivant. C'est le cas de la fameuse brebis Dolly, née le 5 juillet 1996, qui est le premier clone de mammifère obtenu à partir d'une cellule adulte.
Cette véritable prouesse technique a profondément ébranlé le monde entier et a semblé ouvrir les perspectives d'un nouvel univers médical.
Depuis, il existe deux types de clonage : le clonage reproductif (animal et humain) et le clonage dit « thérapeutique ».
[...] D'autre part, le clonage reproductif serait une admissible insensibilisation de la personne puisqu'il permettrait de prédéterminer toutes les caractéristiques de l'être humain, ce qui fait de lui la véritable chose de ses décideurs. Cependant la coexistence au sein d'une même population de personnes nées par procréation de deux parents et d'autres par reproduction asexuée, elle susciterait des problèmes d'identité civile en même temps sans doute que le risque de nouvelles discriminations. Alors, le clonage reproductif humain reste en théorie très dangereuse et très controversée. [...]
[...] " En ce qui concerne le clonage thérapeutique, les législations sont plus variables. Le clonage thérapeutique est rarement mentionné explicitement dans les textes, mais la création des embryons est réglementée dans le cadre des lois concernant la recherche sur les embryons. En ce qui concerne la recherche sur l'embryon, trois positions peuvent être adoptées : Interdiction générale de toute recherche sur n'importe quel type d'embryon Interdiction de création d'embryons à des fins de recherche, mais autorisation de recherche sur des embryons surnuméraires Autorisation de création d'embryon à des fins de recherche En Europe, les législations sont très variables. [...]
[...] Les inconvénients et les difficultés techniques Le clonage thérapeutique, aux perspectives séduisantes, se heurte à diverses difficultés techniques et scientifiques. Maîtriser le processus de différenciation Lors d'une différenciation de cellules in vitro, il n'y a pas 100% de cellules musculaires ni 100% de cellules nerveuses par exemple. Il faudrait donc trouver des technologies pour pouvoir trier et isoler les cellules : obtenir des cultures pures n'est pas évident. Le risque de prolifération tumorale Les cellules peuvent rester embryonnaires et ne pas se différencier. Une cellule souche embryonnaire est tumorigène et peut donc provoquer un cancer. [...]
[...] Cependant, la création d'un clone fait appel à des artifices qui n'ont rien d'artificiel. La technique qui pourrait être appliquée à l'homme est le clonage par transfert de noyau de cellule somatique celle qui a été utilisée pour créer Dolly : (voir annexe Prélèvement d'une cellule somatique sur un individu et extraction du noyau Implantation du noyau dans un ovocyte énuclée (matériel génétique enlevé) Division cellulaire de la cellule jusqu'au stade blastula (sphère d'une centaine de cellules) Implantation de l'embryon dans l'utérus d'une femme porteuse Naissance d'un enfant clone Mais de multiples questions éthiques se posent sur l'identité et le statut du clone. [...]
[...] Même si le clonage thérapeutique est loin d'être une réalité, nombre de biologistes médicaux considèrent ce domaine très prometteur pour les traitements futurs et espèrent utiliser les cellules souches embryonnaires pour vaincre des maladies jusqu'alors incurables, comme la maladie de Parkinson, d'Alzheimer ou encore le diabète. Les cellules souches Les cellules souches existent chez l'embryon, le fœtus et l'adulte. Ce sont elles qui sont à la base de l'espoir suscité par le clonage thérapeutique. Ces cellules souches peuvent, dans des conditions adéquates et extrêmement délicates, se différencier et se multiplier en tissus particuliers (foie, rein, etc.). Il en existe quatre types : Les cellules souches unipotentes ne peuvent former qu'une seule sorte de cellules différenciées. Exemple : les cellules de la peau. [...]
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