Le sonar biologique des chauves-souris. Comment se déplacent-elle ? Comment chassent-elles ? Le rapprochement sonar / écholocation. Mais qu'est-ce que l'écholocation ? Le système de déplacement des chauves-souris est très complexe et mérite de plus amples explications. Où vivent-elles, que mangent-elles ?
[...] Propagation : Chaque fois qu'un son rencontre une interface, une partie de l'énergie incidente est transmise (elle traverse l'interface) tandis que l'autre partie est réfléchie. Les directions de la transmission et de la réflexion se font en fonction de l'angle d'incidence de l'onde sonore. Si l'incidence est perpendiculaire à l'interface, la transmission se fait dans la même direction et le même sens que l'onde sonore, tandis que la réflexion se fait dans la même direction et dans le sens inverse. Si l'incidence n'est pas perpendiculaire à l'interface, l'onde transmise subit une déviation, c'est la réfraction. [...]
[...] La découverte de ce dernier révolutionna les techniques de navigation maritimes. Le sonar (acronyme de SOund Navigation and Ranging) est un système de détection fondé sur la réflexion des ondes sonores en milieu marin. A partir d'un bateau ou d'un sous-marin, il a pour fonction de constituer une image acoustique du fond marin. Son principe : Un faisceau sonore est émis et intercepte le fond selon une fine bande dite fauchée (insonorisée). L'écho ainsi recueilli au cours du temps est une représentation de la réflexivité du son (intensité à laquelle il revient) et surtout de la fréquence d'irrégularités ou de petits obstacles. [...]
[...] Avec l'amplitude de l'écho, associée au retard, elles déduisent la taille de la proie. L'écart relatif des diverses composantes de l'écho indique les dimensions de ses différentes parties. Enfin les différences d'amplitude et de retard entre les deux oreilles révèlent l'azimut de la proie,soit l'angle à laquelle elle se trouve pas rapport au plan vertical, et les interférences des ondes réfléchies dans l'oreille externe indiquent son élévation. Elle dispose donc de toutes les informations nécessaires pour capturer sa proie. Schéma synthétique : 3. [...]
[...] Réception : Les oreilles chez certaines espèces comme les Rhinolophidés, sont très mobiles et peuvent bouger indépendamment l'une de l'autre. Les deux oreilles donnent une vision stéréophonique et le relief de l'image reçue. L'écho retour capté informe la chauve souris d'une multiplicité de détails concernant son environnement ou sa proie : taille, vitesse et direction sont clairement identifiées. Le pavillon de l'oreille est le récepteur de ce système sophistiqué ; sa forme caractérise le type de vol habituellement utilisé. Les espèces au vol rapide ont des oreilles plus courtes que celles qui pratiquent le vol papillonnant. [...]
[...] Les Chauves souris perdent toute perception de l'espace. Au XIX siècle, certains zoologistes, comme Gorges Cuvier, pensent que la surface des membranes des ailes et des oreilles serait assez sensible pour que les Chauves- souris puissent palper l'air et se diriger dans leur caverne par la seule diversité des impressions de l'air Cette hypothèse occultera pendant un bon moment celle de Spallanzani. En 1900, deux naturalistes reprennent les expériences de Spallanzani et en concluent que l'ouïe joue un rôle essentiel, tout en concédant que le toucher au niveau des oreilles pourrait assurer un rôle d'antenne. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture