Il existe des plans d'eau qui n'appartiennent pas à la rivière naturelle. La rivière est une eau vive car elle possède un courant plus ou moins rapide. Lacs, étangs, marais et mares sont des eaux calmes. Il y a de larges étendues d'eau qui paraissent calmes car elles sont retenues par un barrage qui règle le débit de l'eau mais il s'agit bien d'une rivière. Le courant est un facteur écologique particulier. La vitesse du courant dépend de la pente, mais aussi de divers « accidents » et des méandres. Elle diminue à proximité du fond et des obstacles.
Les fonds sont tantôt ''déposés'' tantôt ''érodés''. La lumière est habituellement moins vive que dans les lacs, limitée par 1a végétation des rives (petits cours d'eau) et la turbidité. La température règle la présence de nombreuses espèces.
L'oxygène est apporté principalement par le contact avec l'atmosphère (turbulences) dans les rivières rapides, et par la photosynthèse dans les fleuves et rivières très lentes. La minéralisation de l'eau influence beaucoup la vie piscicole, dépend beaucoup de la géologie du bassin versant, les plus petits ayant des eaux chimiquement parfois très particulières.
[...] I-4 les insectes de parfaits bio indicateurs. Comment savoir si une eau est pure ? Les méthodes hydrobiologiques évaluent l'effet des pollutions en observant la faune d'invertébrés, qui est généralement plus fragiles. On attribue une note à la rivière suivant la diversité des insectes trouvés et leur quantité. - Espèces très sensibles à la pollution donc dans une eau très propre : perle, éphémère, phrygane - Espèces peu sensibles à la pollution : gammare, demoiselle, libellule - Espèces très peu sensibles donc même dans des eaux sales, polluées : limnée, ancyle, simulie, tipule, sangsue, planaire, hydromètre, gerris, nèpe, vers On ne trouvera pas les mêmes insectes suivant si on est dans un courant rapide ou non suivant leur mode de fixation par exemple. [...]
[...] C'est une espèce plutôt indésirable en bordure de cours d'eau : En effet, son port très haut (jusqu'à 30 et ses racines très superficielles en font un danger pour nos rivières. Ce sont souvent eux qui créent des embâcles (barrages d'accumulation de bois ou débris) lors d'une crue. Il a besoin de beaucoup d'eau, mais sa plantation doit être éloignée des rivières. L'orme était planté dans les villes avant l'introduction du platane au XIX siècle (cf : la place des trois ormeaux à Aix-en-Provence). C'est une espèce de lumière qui affectionne les sols fertiles. [...]
[...] A 4 jours, le têtard peut nager ; sa bouche s'ouvre, il mange d'abord des pantes puis des animaux. A 8 semaines, les pattes postérieures se forment. Les branchies disparaissent et des poumons les remplacent. Le têtard respire à la surface. A 10-11 semaines, les pattes antérieures se développent. A 12-13 semaines, la petite grenouille cm) peut sortir de l'eau. Elle sera adulte à 3 ans. Rares sont celles qui atteignent cet âge. La plupart des têtards sont mangés par d'autres animaux de l'étang. [...]
[...] La menthe aquatique a des feuilles velues et des fleurs roses de forme globuleuse érigées au sommet des tiges. Les mousses et les algues fixées Elles sont peu variées et très dépendantes de l'éclairement. Le vrai plancton, celui qui se développe dans le cours d'eau, abonde seulement dans les cours d'eau moyens et inférieurs. La production primaire des eaux courantes a pour origine essentielle la végétation des rives, qui n'arrivent dans l'eau que sous forme de débris. II- ripisylve que fais-tu ? [...]
[...] Diminuer les doses de lessive dans les lave-linges et les lave-vaisselles. Economiser l'eau potable et donc la réserve en eau. Surveiller la pollution en effectuant des analyses de l'eau et en étudiant la faune aquatique (insectes bioindicateurs). Lutte contre les pollutions organiques La réduction des pollutions urbaines pourrait commencer la source'' par des économies sur les consommations d'eau. Elle commence habituellement par l'assainissement, avec une collecte correcte des eaux usées par un bon réseau de canalisations qui les amène à un système d'épuration. [...]
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