Pression artérielle, régulation nerveuse, nerf vague, De cyon, nerf cardiaque sympathique
La pression artérielle est liée à deux facteurs, l'élasticité des artères et le volume de sang propulsé. Pour que la pression varie, il suffit que l'un ou l'autre de ces facteurs soit modifié. La pression artérielle dépend de mécanismes nerveux, chimiques et rénaux qui modifient le débit cardiaque, la résistance périphérique et le volume sanguin. Au cours du cycle cardiaque, elle atteint un maximum, la pression systolique, et un minimum, la pression diastolique. En stimulant le système neurovégétatif et en appliquant des neuromédiateurs, il est possible d'étudier l'évolution de la pression artérielle, ce qui a été réalisée dans ces travaux pratiques.
[...] Les influx sympathiques ou parasympathiques en direction du cœur et des vaisseaux sont ainsi inhibés ou stimulés afin de ramener la pression artérielle à des valeurs normales. Ce TP nous a permis de mettre en évidence les principes qui régulent la pression artérielle, ainsi que de mettre en relation ces mécanismes avec ceux régulant l'activité cardiaque. La pression artérielle varie en fonction de plusieurs facteurs notamment le débit cardiaque et la résistance périphérique eux-mêmes sous contrôle nerveux. Il aurait été intéressant d'étudier la régulation hormonale de la pression artérielle par le système rénine-angiotensine ou encore l'ADH. [...]
[...] Cette réaction enzymatique a lieu dans la circulation sanguine et dans les cellules endothéliales vasculaires. L'enzyme de conversion (ECA) métabolise ensuite l'angiotensine I en angiotensine II active aux propriétés vasoconstrictrices élevées. L'angiotensine II stimule également la libération d'aldostérone par les corticosurrénales, cette hormone est à l'origine d'une rétention de Na + par le rein entraînant indirectement une élévation de la PA. Figure 4 : Régulation de la volémie et vasomotricité au niveau rénal Source : http://www.staps.univ-avignon.fr Lors de cette expérimentation, on mettra en évidence une variabilité permanente de la pression artérielle due à la régulation basale, puis deux types de stimulations seront effectués. [...]
[...] L'injection d'acétylcholine a entrainé une diminution de la pression artérielle en mimant la stimulation du nerf vague. Enfin une injection d'atropine puis d'acétylcholine a été réalisée. N'ayant pas attendu la fin de l'effet de l'adrénaline sur la pression artérielle, nous n'avons pas pu constater l'effet flagrant de l'atropine. Soit, l'injection de l'acétylcholine précédé de l'injection d'atropine aurait du donner une diminution plus faible de la pression artérielle par rapport à l'injection d'acétylcholine seule, du fait que l'atropine est un antagoniste de l'acétylcholine et donc diminue son effet. [...]
[...] La régulation de la pression artérielle se fait via de nombreuses voies. On regroupe trois grands facteurs ayant un rôle majeur dans cette régulation, à savoir des mécanismes nerveux (barorécepteurs et centres vasomoteurs du bulbe rachidien), chimiques (chémorécepteurs et hormones) et rénaux (régulation de la volémie et vasomotricité). Dans un premier temps, suite à une modification de cette pression, deux types de réponses sont engendrées : la réponse rapide avec une compensation cardiovasculaire, jouant au niveau du débit cardiaque afin de revenir à une pression normale ; puis une réponse lente compensant la variation de ce paramètre par le système rénal. [...]
[...] Réponses nerveuses à une hypotension : centres bulbaires tonus sympathique noradrénaline libérée récepteurs récepteurs tonus parasympathique ACh libérée récepteurs muscle lisse artériolaire vasoconstriction myocarde ventriculaire force de contraction nœud sinusal fréquence résistances périphér. débit cardiaque PAM Figure Régulation nerveuse de la pression artérielle (réponse rapide) Source: Cours de physiologie Angers 1 Suite à une perturbation de la pression, comme expliqué précédemment, des mécanismes rénaux peuvent intervenir, telle que l'activation de l'angiotensine, puissant vasoconstricteur, ou plus tardivement, comme des sécrétions hormonales de type aldostérone ou ADH. Ces derniers agissent principalement sur le volume sanguin, par excrétion rénale d'eau et de sodium. Nous sommes dans ce cas dans une réponse lente, intervenant plus tardivement. [...]
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