Certains êtres vivants, les bactéries ou les levures par exemple, se multiplient par mitoses successives c'est une reproduction asexuée. Tous les individus obtenus héritent du même bagage génétique et constituent donc un clone. La reproduction sexuée a des conséquences totalement différentes: chaque descendant hérite d'un assortiment unique de gènes, pour moitié d'origine paternelle et pour moitié d'origine maternelle. En effet, la méiose et la fécondation réalisent un brassage génétique qui attribue à chacun une combinaison d'allèles originale, unique en son genre. La sexualité est un formidable processus de diversification des individus au sein d'une population.
[...] Pour un nombre de chromosomes et de gènes tel que celui-ci de l'espèce humaine, on estime que le nombre théorique d'enfants génétiquement différents qu'un seul couple peut concevoir est supérieur au nombre d'atomes de l'univers! Conventions d'écriture 1. En génétique, le phénotype le plus couramment observé dans la nature est appelé le type «sauvage» ou «normal». Un gène peut être symbolisé par une lettre ou une abréviation en général basée sur le phénotype produit par une mutation de l'allèle. L'allèle non muté, responsable du type sauvage, est alors désigné par l'ajout du signe + en exposant. [...]
[...] hétérozygote, phénotype sauvage [ailes longues] 2. Groupes sanguins chez l'homme a. homozygote récessif, phénotype b. homozygote dominant, phénotype c. hétérozygote phénotype d. [...]
[...] L'homozygotie complète (identité des allèles pour chacun des gènes) n'est pas un cas naturel (elle peut cependant être obtenue par des méthodes artificielles) 2 - Les relations entre génotype et phénotype chez les diploïdes Chez les organismes haploïdes, la relation entre génotype et phénotype est simple: pour un caractère déterminé par un gène, le phénotype correspond nécessairement à l'unique allèle qui le détermine. En revanche, le problème se pose de savoir quel phénotype résulte du génotype chez les diploïdes. Pour les homozygotes, le phénotype correspond évidemment à l'allèle doublement présent. Mais chez les hétérozygotes, deux allèles différents sont présents et susceptibles d'intervenir dans la réalisation du phénotype. [...]
[...] Ce brassage entre allèles d'une paire d'homologues est qualifié d'intrachromosomique. Il augmente considérablement la diversité des gamètes produits: en effet, il y aura en anaphase I non pas deux possibilités pour chacune des paires de chromosomes, mais une multitude à cause des crossing- over précédemment advenus au cours de la prophase I - la recombinaison de deux gènes Si l'on considère deux gènes, deux cas peuvent être distingués: les deux gènes sont situés sur deux paires distinctes de chromosomes (gènes indépendants); les deux gènes sont situés sur la même paire de chromosomes (gènes liés). [...]
[...] Les quatre phénotypes formés en 1re génération ne seront alors pas équiprobables. La réalisation d'un croisement-test est donc une méthode d'analyse génétique: les résultats obtenus révèlent très exactement les types et les proportions de gamètes produits par l'individu testé. Ce croisement permet notamment de déterminer si deux gènes sont liés ou non. III - la fécondation amplifie le brassage génétique Dans les conditions naturelles, les deux parents d'un couple sont tous deux hétérozygotes pour un certain nombre de gènes et sont génétiquement différents l'un de l'autre. [...]
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