Au cours de l'évolution chez les archéocètes le mode de vie est de plus en plus apicole, les narines remontent vers le haut du crâne. Il faut que la mobilité du cou disparaisse, il y a donc fusion des vertèbres ; il faut aussi que les pattes arrière disparaissent, ceci induit une réduction considérable de la ceinture pelvienne. Parallèlement il y a une profonde modification des membres antérieurs : des doigts s'allongent ou régressent.
Cette évolution aboutit à une forme hydrodynamique de torpille et on va voir apparaître la nageoire caudale et la dorsale. Cette dernière est là pour le contrôle de l'hydrodynamisme et joue un rôle dans la régulation de la température.
Il se pose le problème du déplacement dans un milieu liquide : il y a ralentissement dû aux frottements ou au fait que le déplacement produit des turbulences. Les adaptations vont réduire les frottements et augmenter la puissance de la nage.
[...] On peut observer des mouvements des yeux lors de ce sommeil particulier : le REM (Rapid Eye Movement). Chez les mysticètes on a 2 canaux nasaux qui débouchent sur 2 narines alors que chez les odontocètes les 2 canaux fusionnent et débouchent sur un seul évent. Cet évent a plutôt une forme de croissant protégé par un bourrelet de fibres graisseuses évitant ainsi que l'eau vienne trop s'accumuler autour. Il est fermé par contraction musculaire et par la pression de l'eau qui obture les narines. [...]
[...] L'eau est 25 fois plus conductrice de chaleur que l'air. Les veines qui arrivent à la périphérie du corps (dans les nageoires par exemple) vont venir s'enrouler autour des artères venant du cœur ce qui a pour conséquence de réchauffer le sang veineux. Les anastomoses artérioveineuses sont situées dans la couche de graisse de l'animal qui peut être épaisse chez les baleines. Elles permettent de faire passer directement le sang venant de l'artère à la veine. Le sang passe dans des capillaires sous la surface de la peau donc les pertes de chaleur se trouvent minimisées. [...]
[...] On peut observer les fentes mammaires : ces mamelles de la mère sont excitées lorsque le jeune cétacé approche son museau, le lait sort alors à forte pression pour éviter qu'il ne se mélange à l'eau. Ce lait est très riche en graisse ce qui va permettre au jeune d'évoluer dans un milieu froid (gain de poids jusqu'à 80 kg par jour). Lors de la mise bas, la femelle va avoir des mouvements beaucoup plus lents et reste à la surface. Le petit arrive par la queue, le cordon ombilical va se rompre tout seul et le petit a besoin de respirer immédiatement. En milieu naturel d'autres femelles peuvent aider à la mise bas. [...]
[...] Chez les cétacés la respiration est un acte volontaire et non réflexe ; la bouche n'a pas de rôle dans la respiration. Les poumons sont situés en zone dorsale et sont moins développés que ceux des mammifères terrestres : ils ne sont pas lobés, mais ils ont plus d'alvéoles ce qui a pour effet d'augmenter la surface d'échange avec le sang. Avant de plonger, l'animal va absorber juste le volume d'air nécessaire pour remplir ses poumons. A chaque remontée donc à chaque respiration il peut renouveler l'air de 80 à 90% (contre 10 à 15% chez l'homme). [...]
[...] Les adaptations des cétacés à la vie aquatique Au cours de l'évolution chez les archéocètes le mode de vie est de plus en plus apicole, les narines remontent vers le haut du crâne. Il faut que la mobilité du cou disparaisse, il y a donc fusion des vertèbres ; il faut aussi que les pattes arrières disparaissent, ceci induit une réduction considérable de la ceinture pelvienne. Parallèlement, il y a une profonde modification des membres antérieurs : des doigts s'allongent ou régressent. [...]
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