Exposé de Biologie consacré aux virus.
[...] On distingue, comme pour tous les virus, une phase précoce, où seul le génome injecté est actif, et une phase tardive, pendant laquelle les génomes fils interviennent également. Dès son entrée, le génome viral est intégré dans le chromosome de la bactérie, et très rapidement toutes les synthèses protéiques de la bactérie sont stoppées. Le blocage est réalisé au début de la transcription de l'ARN bactérien, tandis que la traduction elle-même peut persister pendant quelques minutes. Cette réorientation du fonctionnement cellulaire est marquée par l'apparition d'ARN messagers viraux et des protéines correspondantes. [...]
[...] Les virus sont donc capables d'évoluer au cours du temps, et l'apparition de nouvelles espèces est possible. On compte aujourd'hui plusieurs centaines de virus, parasites des animaux ou des végétaux, pour lesquels a été élaborée une classification. Bien que cette théorie n'ait pas encore reçu de démonstration formelle, il semble bien que les virus sont à l'origine de l'un des mécanismes d'évolution de certains êtres vivants qu'ils parasitent. En effet, certains d'entre eux s'intègrent dans les chromosomes de leur hôte, et, lors de la duplication de leurs propres gènes, ils copient également une petite fraction du génome de ce dernier. [...]
[...] C'est pourquoi il n'existe pas d'immunité définitive. L'évolution rapide du virus grippal de souche A pose évidemment des problèmes médicaux, entre autres celui de l'identification du nouveau virus et de la mise au point d'un vaccin correspondant. La transformation du virus résulterait de deux mécanismes. L'un correspondrait à une évolution progressive, liée à l'existence de mutations ponctuelles au niveau du génome, et l'autre à une réorganisation du génome à la suite d'une co‑infection des cellules par deux souches différentes; celles-ci échangeraient alors des parties entières de leur patrimoine. [...]
[...] Ils sont composés d'une tête, qui correspond à la capside, à laquelle est fixée une partie caudale de structure complexe. La tête sa morphologie dérive d'un icosaèdre est formée par une association d'unités protéiques, parmi lesquelles la protéine P23 est la plus représentée. La chaîne d'ADN, logée à l'intérieur de la capside, est associée à des protéines internes de différents types. Dans le cas du phage T2, le filament, long de 50 μm, est formé par 200000 nucléotides environ. La queue, rattachée à la tête par le col et le cou, est constituée d'une gaine hélicoïdale composée de 140 unités protéiques identiques, groupées en anneaux superposés autour d'un axe tubulaire creux, qui possède un seul type de protéines. [...]
[...] Le virion est constitué d'une chaîne d'acide ribonucléique qui comprend environ 6000 nucléotides (masse moléculaire de 2.1016 Cet acide est associé à des unités protéiques, constituées chacune d'une seule espèce de protéine, de masse moléculaire égale à 17500 et dont la séquence comprend 158 acides aminés. Un virion contient environ 2200 de ces unités constituant sa capside, sorte de coque qui sert à protéger l'acide nucléique. La chaîne nucléique et les unités protéiques sont organisées en une hélice, dont chaque tour contient 16 unités. Relativement protégée, la chaîne nucléique est insérée dans la face interne des spires. L'ensemble constitue une nucléocapside hélicoïdale. Les virions icosaédriques. [...]
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