L'étude des virus animaux et végétaux est essentielle pour connaître leur structure et comprendre leurs mécanismes d'infection et de reproduction, en vue bien sûr de mieux lutter contre eux.
Mais la compréhension de ces virus est également primordiale actuellement pour réussir à les utiliser dans les traitements des maladies génétiques et la mise au point des thérapies géniques, les virus pouvant servir de vecteurs (l'ADN viral porte un gène sain et en s'intégrant à l'ADN de la cellule, il va remplacer le gène défectueux par le gène sain) (...)
[...] La taille des ADN viraux est très variable : il va de quelques milliers de nucléotides à plus de 250 kb (soit 106 d à 160.106 ce qui équivaut à un nombre de gènes allant de 10 à plusieurs centaines. Sous forme d'ARN, il est habituellement monocaténaire, à quelques exceptions près. Cet ARN est presque toujours linéaire et continu, mais peut être segmenté. Sa taille, plus faible que l'ADN, varie de 106 à 15.106 daltons. Son orientation peut être positive (du même sens qu'un ARNm) ou négative (complémentaire à un ARNm). Certains virus possèdent, associés à leur génome, des protéines internes constituant ainsi le nucléoïde (ou core). [...]
[...] Près d'un quart des virus répertoriés chez les animaux (Papillomavirus ( cancer du col de l'utérus) ont un potentiel oncogène, qu'ils soient à ADN ou à ARN. En règle général, les virus à ARN oncogènes continuent à se multiplier dans la cellule transformée, mais pas ceux à ADN. Pour les virus à ARN oncogènes, l'infection d'une cellule induit simultanément une libération de virus par bourgeonnement (donc pas de lyse et survie de la cellule infectée) et une modification génétique définitive qui rend la cellule infectée cancéreuse en provoquant la synthèse de nouvelles protéines qui modifient le contrôle de la prolifération cellulaire. [...]
[...] Dans les deux cas, l'interaction virus-cellule est donc productive Interaction abortive Dans certaines circonstances, l'infection d'une cellule par un virus n'aboutit à la production de nouveaux virions : le cycle est abortif. La cellule est non permissive Interaction intégrative Avec d'autres virus, le matériel génétique viral va s'intégrer de façon stable dans la cellule en créant une liaison intégrative. Dans ce cas, le virus sera transmis à la descendance. Le génome viral persistera dans la cellule soit intégré dans le génome cellulaire (provirus) soit sous forme libre (plasmide). [...]
[...] L'ARN du poliovirus est un ARN donc un ARN messager. Il aura donc successivement deux fonctions : - comme messager, il s'associe aux ribosomes cellulaires et est traduit en protéines virales qui sont une réplicase (ARN polymérase assurant la réplication du virus), une protéine inhibitrice stoppant les synthèses cellulaire et enfin des protéines capsidales, - comme matrice (type positif), il donne naissance à une chaîne d'ARN complémentaire de type négative sous l'action de la réplicase. L'association des deux donne la forme réplicative. [...]
[...] Sa constitution est complexe : elle est formée d'éléments viraux et d'éléments membranaires. On y retrouve des glucides, des protéines, mais surtout des lipides (sensibilité de ces virus aux solvants organiques). Le péplos est formé de l'assemblage d'unités de structure ou péplomères, dont les propriétés antigéniques sont importantes. Il permet également la reconnaissance des cellules sensibles et joue un rôle dans la maturation et la libération des virus Classification des virus animaux et végétaux La classification des virus est basée sur le système LHT (Lwoff, Horne et Tournier). [...]
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