Le varan de Komodo

Résumé du document

Depuis 140 millions d'années, le varan de Komodo n'a pas évolué. Il peut atteindre les 3 m de long et 150 kg. Il est à la fois bien protégé sous son épaisse cuirasse d'écailles ossifiées et très redoutable du fait de ses griffes, de sa queue et de sa dentition impressionnante, composée de 60 dents crénelées. Il peut ouvrir démesurément sa mâchoire grâce à la grande flexibilité de ses os crâniens.

De plus, malgré sa taille et sa masse, le dragon peut atteindre les 30 km/h en courant. C'est également un bon grimpeur, et un excellent nageur, parfois même en mer. C'est donc un grand prédateur (...)

Extraits

[...] Le varan de Komodo se déplace seul ou en petits groupes. Alimentation : Le dragon est carnivore, il peut se nourrir d'animaux qu'il chasse (oiseaux, reptiles, rats, cochons sauvages, cervidés, buffles de charognes, et fouille parfois dans les ordures. Il peut manger jusqu'à 3 kg de viande par minute. Les mâles dominants ont la priorité pour manger. Les jeunes se méfient du cannibalisme de leurs aînés, qui est la première cause de mortalité de l'espèce. Techniques de chasse : Le varan fait souvent des affûts pour surprendre ses proies. [...]

[...] La période d'incubation varie de 8 à 8.5 mois. Un œuf moyen pèse 250 g. Les dragons arrivent à maturité sexuelle entre 5 et 7 ans. Des cas de parthénogénèse ont été recensés chez des varans de Komodo dans deux zoos anglais où des femelles non fécondées ont engendré des jeunes viables. De plus, on a pu démontrer que ces varans peuvent alterner les deux types de reproduction. Localisation Le varan de Komodo se trouve uniquement dans les îles à l'intérieur du cadre rouge. [...]

[...] Il peut ouvrir démesurément sa mâchoire grâce à la grande flexibilité de ses os crâniens. De plus, malgré sa taille et sa masse, le dragon peut atteindre les 30 km/h en courant. C'est également un bon grimpeur, et un excellent nageur, parfois même en mer. C'est donc un grand prédateur. Si c'est un bon chasseur, il se nourrit souvent de charognes sur lesquelles il trouve des bactéries qu'il emmagasine dans sa gueule. La morsure est donc mortelle après quelques jours. On croyait à tord autrefois que ce varan était venimeux. [...]

[...] Aujourd'hui, la seule menace du varan de Komodo est l'homme. En effet, les deux plus grands facteurs de sa disparition sont le braconnage de ses proies favorites, les cervidés, et la destruction de son habitat par la déforestation. Le dragon a d'ailleurs disparu de l'île de Padar vers 1975 à cause du braconnage trop important de ses proies. Komodo est inscrit sur la liste héritage du monde par l'UNESCO depuis 1991. Mais bien que protégé aujourd'hui, le dragon n'en reste pas moins vulnérable. [...]