Il s'agit de la situation inverse des proto-oncogènes (différents des progéniteurs). Il faut une seconde mutation pour que les effets surviennent, une seule mutation étant récessive. Sous la forme active, ils contrent la formation des tumeurs.
Dans le cas de ces gènes, la mutation correspond à une perte de fonction alors que dans le cas des oncogènes, c'est un gain. C'est donc plus difficile à mettre en évidence.
La première découverte fut réalisée en 1960 par Harris. Il utilisa les expériences de fusion de cellules : une cellule normale est fusionnée à une cellule cancéreuse. La cellule cancéreuse perd son phénotype néoplasique (...)
[...] Chez la souris on peut observer que pour qu'une cellule normale devienne cancéreuse il faut au moins la mutation de deux oncogènes. Si les cellules sont déjà transformées un seul suffit. Sur les cellules humaines, ce système ne s'applique pas. L'hypothèse de cette différence repose sur l'activité télomérasique. Chez la souris cette activité est accrue et les télomères ne se raccourcissent pas. L'information de formation de tumeur se situe-t-elle aux extrémités des chromosomes ? Dans les cellules humaines, on transfecte hTERT (human telomeras reverse transcription). Les cellules deviennent alors immortelles et les télomères ne se raccourcissent plus. [...]
[...] Cette régulation peut se faire avec ou sans le site p53 et avec ou sans TATA box. P53 se fixe sur les TAFs qui ne peuvent jouer leur rôle que complexé avec p53. Comme les TAFs sont fixés à la polymérase, ils foremnt un gros complexe avec p53. Ils sont les cibles de la TBP avec ou sans TATA box. On peut avoir une régulation d'un gène sans TATA box ni site p53. Tout repose sur les TAFs qui orientent la TBP pour réguler la transcription. [...]
[...] Gènes suppresseurs et transformation cellulaire : Expérience : De l'ADN de cellules cancéreuses est extrait du poumon d'un fumeur. D'autres cellules sont transfectées par cet ADN et deviennent alors cancéreuses. La stratégie inverse est également réalisée c'est-à-dire contrer le développement d'une tumeur par l'utilisation des gènes cellulaires suppresseurs de tumeur. Exemple : le gène K-rev est un gène suppresseur. Il permet de contrer le développement d'une tumeur suite à une mutation sur le gène K-ras. Il est également appelé rap-1. [...]
[...] Suite à ce traitement ils provoquent deux mutations sur 2 oncogènes et les cellules deviennent tumorales. Les deux oncogènes utilisés furent ras et T. Or T permet la séquestration de Rb et p53. Il faut donc dans les cellules humaines 4 mutations ou 4 événements modifiant les suppresseurs de tumeurs pour donner une cellule cancéreuse. De même l'ordre des transfection semble avoir une influence. Il faut d'abord hTERT puis T et enfin ras. [...]
[...] Exemple des cancers du poumon Ces cancers sont induits par une transversion de G et T aux codons 157,248 et 273 provoquée par le benzo pyrène ( présent dans la fumée de cigarette). Exemple des cancers de la peau Ils peuvent être induits par les UV provoquant des défaut de réparase. Ils sont aggravés chez l'enfant qui souffrent de Xeroderma pigmentosum. Exemple des cancers du rein Les Wilms' tumor ( WT) touchent des enfants in utéro qui ne dépassent que rarement les 5 ans. [...]
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