Le processus tumoral est la prolifération anormale de cellules qui aboutit à la formation d'un nouveau tissu autonome appelé tumeur. On appelle cancer une tumeur maligne constituée par la prolifération de cellules anormales qui échappent à tout contrôle de leur division, et qui ont tendance à envahir les tissus voisins. Par extension, on nomme aussi cancer la pathologie engendrée par cette tumeur.
Le cancer est la première cause de mort prématurée en France : il tue une personne toutes les trois minutes, soit environ 150 000 personnes par an (...)
[...] La chimiothérapie, qui altère la reproduction des cellules cancéreuses. On distingue les substances antimitotiques, qui traitent les cellules disséminées dans l'organisme, et les cytotoxiques, qui agissent sur toutes les cellules, et provoquent des effets secondaires pénibles : nausées, vomissements, alopécie (chute brutale des cheveux). Les autres méthodes thérapeutiques : l'hormonothérapie, pour traiter un cancer hormono-dépendant (cancer du sein, de la prostate) ; l'immunothérapie, pour stimuler les défenses immunitaires ; la greffe de moelle osseuse, pour guérir certaines leucémies ; les inhibiteurs d'angiogenèse, qui empêchent la formation de nouveaux vaisseaux sanguins affectés à l'irrigation de la tumeur. [...]
[...] Toute mutation au niveau des gènes réparateurs de l'ADN peut donc entraîner l'apparition d'un cancer. Les cellules cancéreuses échappent toujours au contrôle de leurs divisions, pourtant dû à des mécanismes d'origine génétique très efficaces. Il existe en effet deux types de gènes impliqués dans le contrôle de la division. Les gènes activateurs de la division, ou proto-oncogènes, codent pour des facteurs de croissance. Une mutation les transforme en oncogènes, qui vont stimuler de manière excessive la prolifération cellulaire. Les gènes inhibiteurs de la division, ou anti-oncogènes, ont l'effet inverse, puisqu'ils codent pour des protéines qui empêchent la multiplication des cellules. [...]
[...] La radiographie : cet examen reste d'actualité pour le dépistage des cancers de l'appareil respiratoire, et du cancer du sein : on parle alors de mammographie. Il peut être complété dans ce dernier cas d'une échographie de contrôle, pour connaître la nature d'une opacité suspecte. La tomodensitométrie et l'IRM sont indiquées dans le dépistage d'une tumeur maligne du cerveau Quels sont les principaux traitements anticancéreux ? La chirurgie curative consiste en l'ablation de la tumeur ou tumorectomie. Si la tumeur est de taille importante, il peut être nécessaire de retirer l'organe touché, les ganglions proches et parfois même un organe voisin (chirurgie large). [...]
[...] Processus tumoral et cancer Le processus tumoral est la prolifération anormale de cellules qui aboutit à la formation d'un nouveau tissu autonome appelé tumeur. On appelle cancer une tumeur maligne constituée par la prolifération de cellules anormales qui échappent à tout contrôle de leur division, et qui ont tendance à envahir les tissus voisins. Par extension, on nomme aussi cancer la pathologie engendrée par cette tumeur. Le cancer est la première cause de mort prématurée en France : il tue une personne toutes les trois minutes, soit environ personnes par an. [...]
[...] Quelles sont les étapes du processus tumoral ? Le processus tumoral commence toujours par la mutation d'une cellule à la suite d'une modification de son matériel génétique. Quel que soit le facteur à l'origine de la mutation, le processus déclenché suit les mêmes étapes. Formation de la tumeur bénigne : c'est un processus de longue durée, pendant lequel on observe une hyperplasie, c'est-à-dire une prolifération cellulaire lente. Transformation de la tumeur bénigne en tumeur maligne : la tumeur bénigne subit une dysplasie, c'est-à-dire un développement anormal, au cours duquel les cellules se dédifférencient. [...]
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