Transmission synaptique, système nerveux, neurone, jonctions communicantes, synapses chimiques, neurotransmetteurs, parkinson
Les synapses électriques
Ce sont les moins nombreuses dans le système nerveux. Elles sont minoritaires.
Elles permettent un passage direct, passif du courant électrique d'un neurone à l'autre.
Le passage se fait par l'intermédiaire des canaux membranaires qu'on appelle des jonctions
communicantes. Les jonctions communicantes sont des canaux appariés par paire, face à face.
Ils laissent passer de grosses molécules (ATP, ions, métabolites cellulaires) et des courants ioniques
(des courants locaux).
Le potentiel d'action transmis à travers cette synapse c'est le potentiel d'action pré-synaptique.
La communication peut être bidirectionnelle mais surtout elle est extrêmement rapide car les deux
membranes sont quasi en continuité.
[...] Ce récepteur est composé de 5 sous-unités d'agencement différente selon que l'on soit : au niveau des neurones au niveau des jonctions nerfs et muscles. On rencontre aussi en pathologie des toxines qui bloquent la jonction neuro-musculaire. Cela entraîne une paralysie. C'est la cas par exemple de venin de serpent qui empêche les canaux ioniques post-synaptiques de s'ouvrir. C'est également le cas du curare utilisé par les chasseurs indiens d'Amérique et les anesthésistes qui bloquent également ces récepteurs entrainant une paralysie. La myasthénie Naturellement, en pathologie on peut rencontrer une infection de la jonction neuro-musculaire qu'on appelle la myasthénie. C'est une maladie auto-immune. [...]
[...] Ils ne comportent pas de canal ionique. Ils agissent de manière indirecte sur des canaux ioniques en activant des molécules intermédiaires qu'on appelle les protéines G. Ce sont des protéines transductrices. Au site récepteur il n'y a que le site de liaison du neurotransmetteur. En revanche sur la partie interne des récepteurs métabotropes il y a un site de liaison avec une protéine G. C'est cette protéine qui de manière indirecte peut activer un canal ionique à distance. Les protéines G ont 2 conformations fonctionnelles : soit elles se lient au GTP soit elles se lient au GDP. [...]
[...] Il existe un grand nombre de variantes des sous-unités des protéines G et c'est la combinaison de ces différentes sous-unités entre elles qui va faire qu'on a un très grand nombre de protéines G. C'est le type de protéines G qui détermine le type de réactions métaboliques qu'on va rencontrer, le nombre d'étapes métaboliques. Les réponses peuvent donc durer des quelques ms à plusieurs heures, jours, mois ou même plusieurs années. Ce qui permet un codage à long terme des informations. Les récepteurs à l'ACH Ils appartiennent à ces 2 groupes de récepteurs. [...]
[...] Il y a une auto-sécrétion d'anticorps. C'est une pathologie des synapses neuro-musculaires. Cela entraîne une perturbation de la transmission entre le neurone moteur et le muscle. La particularité de la myasthénie c'est qu'il existe un épuisement de la force musculaire lors d'un effort. C'est une maladie non rare et il y a des traitements adaptés. Elle se traduit par une faiblesse musculaire qui peut toucher tous les muscles du corps mais essentiellement au niveau de la face. On va trouver : une chute des paupières une vision double la paralysie des muscles oculo-moteurs une faiblesse des muscles de la face qui se traduit pendant la mastication, pendant un dialogue, la déglutition. [...]
[...] On a un court-circuit de l'action normale du calcium. Au bout d'un moment on épuise les stocks de neurotransmetteur. I Récepteurs des neurotransmetteurs Il y a 2 catégories de récepteurs : ionotropes métabotropes Les récepteurs ionotropes, c'est une seule structure à la fois site de réception du neurotransmetteur et le canal ionique. Les récepteurs métabotropes, il y a plusieurs molécules : d'une part pour la réception du neurotransmetteur le canal ionique qui est à distance, qui est dissocié Les récepteurs ionotropes Une seule structure comportant à la fois la molécule réceptrice et le canal ionique. [...]
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