Plusieurs techniques sont utilisées en transgénèse végétale, dont la plus utilisée se sert d'une bactérie : Agrobacterium Tuméfaciens.
Agrobacterium Tuméfaciens est une bactérie du sol de la famille des Rhizobium qui est attirée par des composés dégagés par certaines plantes blessées.
Agrobacterium se fixe sur les cellules végétales au niveau de la blessure, puis les cellules végétales se multiplient de façon importante donnant une tumeur. Elle est en général située entre la racine et la tige des plantes (le collet), d'où le nom de cette maladie : la gale du collet. Les cellules de la gale libèrent des composés chimiques appelés opines. Les bactéries Agrobacterium qui sont dans le sol près de la plante peuvent utiliser ces opines comme source d'azote, de carbone et d'énergie (...)
[...] CONCLUSION Les premières plantes transgéniques ont été obtenues il y a seulement une vingtaines d'années, et elles sont devenues très vite un outil de recherche fondamentale. Les possibilités d'utilisation des OGM végétaux sont très variées, notamment dans l'amélioration des plantes destinées à la consommation des Hommes et des animaux. Mais il faut que l'Homme utilise avec précaution la possibilité de modifier les caractères héréditaires des espèces cultivées, tout en préservant la nature en évaluant les risques que peuvent avoir les organismes génétiquement modifiés sur la flore sauvage mais aussi sur la faune, car il y a un réel risque de modifier l'équilibre écologique de toute la planète. [...]
[...] José Bové, le président de la confédération paysanne à été condamné à 14 mois de prison dont 8 fermes à la suite de la destruction de plantes transgéniques. Près de 300 personnes accompagnaient José Bové à la cour d'appel de Montpellier qui devait statuer sur la révocation ou non du sursis de huit mois prononcé à l'égard du syndicaliste. Depuis sa première condamnation, plus de personnes ont écrit à Jacques Chirac pour demander sa grâce. Une mobilisation qui va au delà de défense du droit syndical. Car qu'a fait José Bové pour mériter la prison ferme ? Il a arraché, des plants OGM. [...]
[...] Les bactéries Agrobacterium qui sont dans le sol près de la plante peuvent utiliser ces opines comme source d'azote, de carbone et d'énergie. Depuis 1974, on sait que cette maladie est due à un brin d'ADN de la bactérie indépendant du chromosome (un plasmide) qui est transféré au génome des cellules de la plante. Agrobacterium Tumefaciens peut donc injecter un ADN dans une cellule végétale, il réalise donc une transgénèse d'une partie de ses gènes qui est appelé ADN-T (pour ADN transféré). [...]
[...] Les premières techniques de transfère direct de gène ont d'abord été utilisés sur cellules animales, c'est seulement ensuite qu'elles ont été testés sur des cellules végétales. Plusieurs techniques sont utilisées, comme par exemple l'utilisation d'une molécule : le polyéthylène glycol (PEG) qui permet le passage de l'ADN à travers la membrane plasmique, ou par impulsions électriques (électroporation) qui consiste à envoyer des chocs électriques à un mélange d'ADN et de cellules, ce qui permet le passage de l'ADN au travers de la paroi, ou encore par microinjection. [...]
[...] La dépendance des agriculteurs vis-à-vis de ces firmes peut augmenter avec la création de semences Terminator (qui empêcherait l'utilisation d'une partie de la récolte pour les replanter). la lutte anti-OGM Les membres de la confédération paysanne ne voient pas l'intérêt de cultiver des OGM car l'augmentation des rendements, que ceux-ci peuvent provoquer créerait une diminution du prix du maïs. En plus, ils ont peur d'une augmentation de la dépendance des agriculteurs vis-à-vis des grandes firmes. Leur position anti-OGM est bien connue grâce à la médiatisation de leurs actions (destruction des champs de Novartis). Leurs actions sont souvent en commun avec celles de Greenpeace. [...]
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